domingo, 1 de novembro de 2015
Poderia ter havido um relógio Rolex "Caparica"? Em 1935, o circuito de Daytona esteve para se mudar para as areias da Costa da Caparica
Há precisamente 80 anos, em Novembro de 1935, o piloto inglês e já então Sir Malcolm Campbell, visitava Portugal, em representação oficial do Governo de Londres. O jornalista Luís Lupi, no primeiro volume do seu livro de memórias (Lisboa, 1971) relata essa visita, um tanto ou quanto controversa.
Mais diz Lupi que acompanhou Campbell à Caparica, "para verificar se, nas marés vazias, a vasta e longa praia permitiria transferir para este ponto da Europa as provas máximas de velocidade que, até agora, se realizam nos Estados Unidos", em Daytona Beach, Florida. Lupi acrescenta, no entanto, que "Sir Malcolm não achou a solidez necessária nas areias da Caparica...".
A história da relojoaria, mais propriamente da Rolex, está intimamente ligada ao circuito de Daytona. Um dos modelos mais míticos de sempre é o cronógrafo Rolex Daytona. Poderia ter havido um Rolex Caparica? As areias portuguesas eram, na altura, extensas, mas moles. Hoje em dia, como se sabe, na Caparica, areia há cada vez menos...
Postal ilustrado com aspecto do areal da Costa da Caparica, exactamente em 1935, ano em que Sir Malcolm Campbell adou por lá a inspecioná-lo.
Em baixo, a praia de Daytona, em 1955, quando o circuito já estava consolidado e passava à lenda. Mal sabem os norte-americanos que a Caparica foi, a dada altura, concorrente...
Em cima, o Rolex Daytona Paul Newmann, o mais desejado entre os muito desejados cronógrafos Daytona.
Deixamos aqui um texto da Rolex, em francês, divulgado em 2013, aquando dos 50 anos do modelo Daytona, e que conta a história toda.
Rolex Daytona
Rolex Oyster Perpetual Cosmograph Daytona : le plus mythique des chronographes
L’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona célèbre en 2013 cinquante ans d’une histoire marquée par la passion de la vitesse et des sports automobiles. Créé par Rolex en 1963, ce modèle de légende a gagné ses titres de noblesse sur les circuits automobiles pour sa fiabilité et ses performances et a accédé au rang d’icône sous le nom de « Daytona » en tant que chronographe le plus célèbre et le plus recherché au monde.
Circuit de Daytona d'origine
Avant de donner son nom à l’un des modèles les plus emblématiques de Rolex, la ville de Daytona en Floride s’est forgé sa propre mythologie en devenant dès 1903 le haut lieu des records de vitesse sur sa célèbre plage rectiligne.
Et tant le lieu Daytona que la montre témoignent des liens aussi anciens que privilégiés qui unissent Rolex et la course automobile, qu’il s’agisse d’endurance ou de vitesse.
C’est cette histoire à nulle autre pareille qui va être évoquée dans ces trois parties : le lieu, la montre et la légende. Une histoire humaine autant que mécanique conjuguant développements et innovations technologiques, adrénaline et dépassement de soi, passion et obstination à vouloir repousser les limites.
La ville de Daytona en Floride est entrée dans l’histoire comme la capitale mondiale de la vitesse. Des courses automobiles se sont déroulées sur sa plage dès 1903 et de nombreux records du monde de vitesse y ont été battus l’un après l’autre au fil des années, le plus important culminant à près de 450 km/h en 1935.
Aujourd’hui encore, Daytona est considérée aux Etats-Unis comme le « centre mondial de la course automobile ». L’International Speedway Corporation qui y a son siège chapeaute treize circuits américains –dont le mythique Daytona International Speedway, qui en est l’origine. Daytona abrite également les instances dirigeantes du NASCAR et du GRAND-AM.
De 1903 à 1935, la plage de sable dur de Daytona en Floride devient célèbre dans le monde entier comme le lieu parfait pour battre des records de vitesse. Pas moins de 80 records officiels y sont établis, dont 14 records de la vitesse la plus élevée au monde.
Un panneau longtemps installé à l’endroit où se tenait le « measured mile » –un mile* délimité sur le sable servant d’étalon pour calculer la vitesse de ceux qui le parcouraient– listait alors quelques-uns des exploits les plus célèbres, notamment ceux de W.K. Vanderbilt en 1904, établissant avec 92 mph (pour miles per hour), soit 148 km/h, le premier record du monde à Daytona, ou de Barney Oldfield et sa Lightning Benz, sacré roi de la vitesse en 1910 avec 131 mph (210 km/h). Lequel déclara à l’issue de son record qu’une telle vitesse « approchait la limite absolue à laquelle l’humanité pourrait jamais se déplacer ».
Ralph DePalma, l’un des plus grands pilotes de son temps, avec sa puissante Packard de 12 cylindres, établit un nouveau record mondial en 1919 à 149 mph (240 km/h) –record qui prendra plus de dix ans à être battu.
Puis vient l’époque des deux plus formidables rivaux de l’histoire de la conquête de la vitesse : Malcolm Campbell et Henry Segrave.
Ces deux riches Britanniques, qui seront chacun anoblis par le roi d’Angleterre pour leurs records de vitesse, commencent à s’affronter dans les années 1920 sur le circuit des Brooklands en Angleterre, le premier circuit automobile du monde construit en 1907.
Lorsque leurs voitures toujours plus puissantes se révèlent trop rapides pour l’ovale en béton des Brooklands, ils se tournent vers les plages, à Pendine Sands ou Southport en Grande-Bretagne d’abord, puis, forcément, à Daytona. Chacun construisant en secret un engin capable de dépasser la barre des 200 mph (321 km/h), une vitesse que seuls les avions atteignent à l’époque.
Leurs bolides, conçus spécifiquement pour des courses en ligne droite sur la plage, sont d’ailleurs équipés de moteurs d’avion. Segrave remporte la première manche en 1927 à Daytona avec sa Sunbeam Mystery S, atteignant 203 mph (328 km/h). C’est le premier record homologué selon les normes internationales en calculant la vitesse moyenne de deux passes en sens inverse dans un mile mesuré, afin de compenser l’effet du vent. Campbell prend sa revanche l’année suivante avec sa Bluebird –le nom qu’il donnera à toutes ses voitures– à 207 mph (333 km/h).
En 1929, Segrave reprend la main à 231 mph (372 km/h) avec son nouveau bolide Golden Arrow, un record du monde qui lui vaut son titre de noblesse et la première page du New York Times. Tragiquement, il disparaît un an plus tard dans un accident de bateau en tentant de battre un record de vitesse sur l’eau.
Campbell devient dès lors le roi incontesté de la vitesse, battant année après année ses propres records du monde à Daytona avec des versions toujours plus puissantes de sa célèbre Bluebird.
Ses exploits attirent des milliers de personnes ainsi que la presse du monde entier.
En mars 1935, visant les 300 mph (482 km/h), il fait une pointe à 330 mph (531 km/h) lors de son premier passage –la plus haute vitesse atteinte à Daytona–, mais des problèmes lors du trajet de retour réduisent la vitesse moyenne de son record officiel à 276 mph (445 km/h).
C’est le dernier record établi sur la plage de Daytona.
Cet échec incite Campbell à tester un nouveau site, l’étendue salée de Bonneville Salt Flats dans l’Utah. En septembre de la même année, il relève son défi en y établissant son ultime record officiel à 301 mph (485 km/h). Durant cet exploit, et depuis 1930, Campbell porte une Rolex Oyster, dont il témoignera –sans jamais accepter de rémunération de Rolex comme en attestent des publicités de l’époque– de son exceptionnelle résistance aux chocs et aux vibrations. Ainsi, le premier témoignage Rolex dans le domaine des sports automobiles est déjà étroitement lié à Daytona.
Après le déplacement en Utah des tentatives de records de vitesse terrestre, la plage de Daytona ne cesse pas pour autant son idylle avec les sports automobiles. Dès 1936, des courses d’un genre unique au monde s’y tiennent, permettant à ce lieu emblématique de maintenir son statut. C’est bientôt l’âge d’or des courses de « stock-cars », des voitures de série, sur un tracé en ovale à moitié sur la plage et à moitié sur une étroite route parallèle à l’océan.
Dès 1937, ce circuit improbable attire également le Championnat américain de motocycles sur 200 miles, devenant un classique sous le nom de Daytona 200. Les courses sur la plage sont extrêmement spectaculaires et suivies par des centaines de spectateurs, bientôt installés sur des gradins en bois dans les virages de sable où viennent s’échouer certains concurrents, quand ils ne terminent pas leur course dans l’océan.
C’est de cette tradition que naît en 1948 à Daytona la NASCAR (National Association for Stock Car Racing), dont les courses se tiennent aujourd’hui aux quatre coins des Etats-Unis dans ce qui est devenu l’une des catégories de sports automobiles les plus suivies du public américain. Cette année-là voit renaître les « Speed Weeks », ces semaines de la vitesse créées à Daytona au début du XXe siècle.
Pendant deux semaines, généralement en février sous le soleil de Floride, la plage de Daytona redevient le centre névralgique des sports automobiles aux Etats-Unis. Un mile mesuré sur la plage permet comme à l’époque d’organiser des concours de vitesse, auxquels participent toutes les marques de voitures américaines afin de promouvoir leurs derniers modèles, ainsi que des marques prestigieuses de voitures de sport européennes.
Les véhicules prennent de l’élan sur plusieurs kilomètres pour arriver le plus vite possible dans la zone de mesure du « measured mile ». Ces concours sont également ouverts au public, chacun pouvant s’essayer au volant de sa voiture à établir un record de vitesse officiellement certifié. Les épiques courses de motos et de voitures sur le célèbre « Beach-Road Course » de Daytona, entre route et plage à marée basse, couronnent l’événement. Parmi les meilleurs pilotes, la légende veut qu’un grand nombre d’entre eux soient issus du milieu de la contrebande d’alcool traditionnellement distillé dans les Appalaches au sud-est des Etats-Unis (Géorgie, Caroline du Sud et du Nord en particulier) et rompus à la course automobile puisque habitués à semer les agents fédéraux qui les poursuivent régulièrement.
Au milieu des années 1950, lorsque le développement urbain et la détérioration du sable commencent à menacer les compétitions sur la plage, le président et fondateur de la NASCAR, William France Sr., lance un projet ambitieux de construction d’un circuit permanent en dur pour les courses de vitesse : le Daytona International Speedway. Celui-ci voit le jour en 1959 pour perpétuer l’héritage unique et la renommée mondiale de Daytona.
A son inauguration en 1959, le Daytona International Speedway est le circuit le plus rapide des Etats-Unis, et l’un des premiers « Super Speedway » (anneau de vitesse) au monde. De forme tri-ovale, ce stade de 2,5 miles de long (4 km) ne manque pas, aujourd’hui encore, d’impressionner par ses dimensions quiconque pénètre dans son enceinte.
Sa conception inédite est entièrement axée sur la vitesse, avec des virages relevés à 31 degrés, soit plus de 10 mètres de dénivelé. Une telle inclinaison permet d’aborder les virages à grande vitesse sans être projeté hors du circuit par la force centrifuge, et offre aux spectateurs une vue complète de la course depuis n’importe quelle place sur les gradins.
Mais elle pose des défis majeurs d’ingénierie pour sa construction, notamment pour le revêtement de la surface.
L’ingénieur du projet, Charles Monneypenny, développe une technique inédite pour asphalter les virages inclinés du circuit en amarrant les machines de chantier à des bulldozers placés en haut des virages pour leur permettre de travailler dans la pente.
Cette technique brevetée sera utilisée par la suite pour la construction d’autres circuits.
La conception du Daytona International Speedway est inédite à d’autres égards : dès le départ, son promoteur William France Sr. veut en faire bien plus que le circuit le plus important des courses de NASCAR : une référence au niveau international. Et le moyen d’attirer à Daytona les meilleurs pilotes du monde est d’organiser des courses dans la catégorie considérée alors comme l’élite des sports automobiles : les voitures de sport.
Il invente un concept révolutionnaire en construisant un parcours routier à l’intérieur de son gigantesque anneau de vitesse pour accueillir des courses de sport et de motos combinant un tracé classique et un ovale à virages relevés unique au monde. C’est de ce concept novateur que naît la course qui deviendra la Rolex 24 At Daytona, l’une des courses d’endurance les plus prestigieuses du monde avec les 24 Heures du Mans, et qui valide le statut international du circuit américain.
La première édition, sous le nom de Daytona Continental, se tient en 1962, juste un an avant le lancement du Cosmograph Daytona de Rolex. Pratiquement contemporaines, la course et la montre voient bientôt leur destin indissociablement lié. William France Sr., fondateur du Daytona International Speedway et grand admirateur de Malcolm Campbell, porte lui aussi une montre Rolex. Il apparaît dans une publicité de la marque datant du tout début des années 1960 en mentionnant Rolex comme Montre Officielle du Daytona International Speedway.
Dès les premières éditions de la Daytona Continental, le vainqueur gagne, outre le trophée, une montre Rolex. A l’arrivée du Cosmograph, conçu pour les pilotes automobiles, celui-ci devient naturellement la récompense suprême couronnant les vainqueurs. Et pour marquer son lien avec le circuit américain, Rolex nommera bientôt son modèle Cosmograph Daytona.
En 1992, Rolex devient Sponsor Titre des 24 Heures de Daytona, scellant officiellement cette association devenue légendaire. Désormais appelée Rolex 24 At Daytona, la course la plus longue et la plus prestigieuse des Etats-Unis, qui marque l’ouverture de la saison automobile internationale, est connue de tous comme « The Rolex ».
En 2012, cette course mythique célèbre avec faste le 50e anniversaire de sa première édition –un an tout juste avant celui du Cosmograph Daytona en 2013.
Une édition anniversaire marquée par une affluence record du public– qui délaisse traditionnellement les gradins pour camper à l’intérieur du vaste espace du circuit dans une ambiance particulièrement festive – et une fin de course épique, qui voit l’équipe victorieuse s’imposer avec une avance de seulement 5 secondes sur ses concurrents au terme de 24 heures de compétition acharnée, décomptées avec précision par l’horloge officielle Rolex près de la ligne d’arrivée.
Au final, les concurrents auront parcouru plus de 4.300 km, soit l’équivalent de la traversée des Etats-Unis de New York à Los Angeles.
Captivante, spectaculaire et extrêmement exigeante, la Rolex 24 At Daytona est la seule course au monde, avec les 24 Heures du Mans, à tester pendant deux tours d’horloge les limites ultimes de l’homme et de la machine. Aujourd’hui comme hier, les pilotes du monde entier qui y participent –issus aussi bien de la F1, du NASCAR, de l’IndyCar que de l’Endurance– rêvent avant tout de pouvoir un jour porter une Daytona par le seul moyen qui leur vaudra le respect de tous : en la gagnant.
L’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona est l’aboutissement du chronographe selon Rolex. Performant, précis, lisible, robuste, fiable, étanche et automatique, il est aussi confortable, élégant, intemporel et extrêmement prestigieux.
Fruit d’une alchimie incomparable entre forme et fonction, à en juger par son succès et sa renommée planétaires, il fait aujourd’hui figure à bien des égards de chronographe ultime. Cinquante ans après son lancement en 1963, cette forme de perfection est le résultat d’une longue maturation.
Sur le cadran d’une montre Rolex, toutes les inscriptions sont un gage de performance. Sur ce modèle emblématique, elles se sont ajoutées une à une, au gré de son évolution. De Cosmograph à l’origine, il est aujourd’hui Oyster, Perpetual, Cosmograph, Daytona, Superlative Chronometer Officially Certified. Chronique d’un mythe horloger…
En 1963, Rolex lance un chronographe de nouvelle génération : le Cosmograph, dédié aux pilotes automobiles. Ce nom hors du commun, inventé par Rolex, marque d’emblée la différence de ce nouveau modèle qui se caractérise sur le plan esthétique par une apparence tout aussi inédite.
Les compteurs de chronographe se détachent nettement sur le cadran par leur teinte fortement contrastée, notamment noire sur cadran clair ou claire sur cadran noir. Quant à l’échelle tachymétrique –graduation permettant de déterminer une vitesse moyenne sur une distance donnée à l’aide de l’aiguille des secondes du chronographe–, elle est déportée du cadran sur la circonférence de la lunette, permettant d’agrandir et de simplifier ce dernier.
Daytona avec cadran dit Paul Newman
1963 Cosmograph, le chronographe du futur Ces particularités, dictées comme souvent chez Rolex par des considérations fonctionnelles, permettent d’améliorer sensiblement la lisibilité des fonctions du chronographe, un des défis de l’époque.
Elles confèrent aussi au Cosmograph une allure technique et sportive, immédiatement identifiable. Et l’inscrivent clairement dans la lignée des montres Professionnelles, créées par Rolex dix ans plus tôt en 1953, avec des modèles comme l’Explorer dédiée aux explorateurs et aux alpinistes, ou la Submariner spécialement conçue pour la plongée sous-marine.
Des déclinaisons de cadran viennent enrichir la gamme dans les premières années, dont une version spéciale qui deviendra célèbre sous le nom de « Paul Newman » car équipant la Daytona portée au quotidien par le célèbre acteur américain, par ailleurs pilote de course et icône du style au masculin. Ce cadran particulier vise à améliorer encore plus la lisibilité des fonctions du chronographe dans les conditions difficiles de course.
Il se caractérise par une échelle des secondes autour du cadran imprimée sur une bande de la même couleur de contraste que les trois compteurs par rapport au centre du cadran avec, dans certains cas, une graduation imprimée en rouge. Les compteurs, quant à eux, se différencient par des marqueurs carrés sur leurs divisions pour faciliter la lecture.
S’il marque une rupture en termes de lisibilité, le Cosmograph s’inscrit néanmoins dans une longue tradition de Rolex dans le domaine des chronographes. La marque produit ses premiers modèles munis de compteurs dès 1933, souvent équipés de fonctions complémentaires sur le cadran telles qu’une échelle tachymétrique pour la mesure de la vitesse, télémétrique pour déterminer une distance, ou encore un pulsomètre pour mesurer le nombre de pulsations cardiaques.
Le premier chronographe Oyster voit le jour en 1939. Il est équipé du boîtier étanche Oyster inventé par Rolex en 1926. Le Cosmograph est lui aussi doté du fameux boîtier Oyster, robuste et étanche grâce à son fond et sa couronne de remontoir vissés, ainsi que d’un solide bracelet métallique. A l’époque où le chronographe automatique représente un défi technique qu’aucune marque n’a encore relevé, il est équipé d’un mouvement mécanique à remontage manuel réputé pour sa fiabilité et sa précision.
1965 : lunette noire et poussoirs vissés
Le Cosmograph évolue dès 1965 avec une version qui introduit des poussoirs de chronographe vissés à la place des poussoirs à pompe du modèle d’origine. Les poussoirs vissés parachèvent le concept de l’Oyster en prévenant toute manipulation accidentelle des poussoirs. Pour témoigner de cette étanchéité renforcée, l’inscription Oyster se généralisera sur le cadran en complément de Cosmograph.
Autre nouveauté : la lunette tachymétrique est dotée d’un disque noir en plexiglas et d’une graduation en blanc, toujours dans un souci d’améliorer la lisibilité. Une inscription supplémentaire fait son apparition sur certains cadrans dans les premières années de commercialisation du nouveau chronographe de Rolex : Daytona.
Cette mention, initialement limitée aux pièces pour le marché américain, aurait été ajoutée à la demande de la filiale de Rolex aux Etats-Unis pour marquer le lien avec le circuit de Daytona International Speedway en Floride en tant que Montre Officielle, et pour symboliser l’ancrage du modèle au monde de la course automobile.
Elle se généralisera peu à peu à l’ensemble des cadrans du modèle pour finalement être imprimée en lettres rouges, en arc de cercle, au-dessus du compteur à 6 h. Désormais Oyster Cosmograph Daytona, le chronographe de Rolex se décline en version en or jaune 18 ct et certifiée Chronomètre. Cette version en métal précieux arbore dès lors sur son cadran la célèbre mention « Superlative Chronometer Officially Certified », une particularité rare pour un chronographe.
1988 : remontage automatique et chronomètre superlatif
Avec l’avènement des mouvements à quartz dans les années 1960-1970, Rolex n’en demeure pas moins fidèle à la montre mécanique et au Cosmograph Daytona, dont elle prépare les futures évolutions. En 1988, la Daytona devient automatique.
Rolex opte pour un mouvement chronographe automatique de qualité disponible sur le marché (le fameux El Primero ; Zenith en produit environ 25.000 calibres par an pendant une douzaine d’années pour la marque genevoise) mais qu’elle modifie de manière significative pour répondre à ses exigences (il ne bat pas à 36.000 alternances mais à 28.800), remplaçant plus de 50% des composants par des éléments spécifiquement conçus pour ses mouvements.
Le nouveau calibre 4030 qui en résulte est ainsi équipé, entre autres, d’un « coeur » Rolex –un oscillateur avec balancier à inertie variable, des écrous de réglage Microstella et un spiral à courbe Breguet– et du module de remontage automatique Perpetual, inventé par la marque en 1931. Ce mouvement est par ailleurs systématiquement soumis à la certification officielle pour obtenir le titre de Chronomètre, gage de précision supérieure. Le nouveau modèle peut dès lors arborer de manière généralisée sur son cadran non seulement les mentions Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, mais aussi Superlative Chronometer Officially Certified.
Le renouvellement de ce modèle va cependant bien au-delà de la technique. Son esthétique remaniée pose les bases de l’apparence moderne du Cosmograph Daytona. Le diamètre de son boîtier Oyster passe de 36 à 40 mm et intègre un épaulement de protection de la couronne. La lunette tachymétrique en métal est élargie et gravée d’une échelle graduée jusqu’à 400 unités (certaines, très rares sont graduées 200). Nouvelles aiguilles, nouveaux index, nouveaux compteurs cerclés : le cadran se modernise, tout en gardant son style inimitable, et sa signature en lettres rouges – Daytona.
Ce nouveau modèle rencontre un immense succès, à la faveur d’un très fort regain d’intérêt, dès le début des années 1990, pour les montres mécaniques en général et pour les chronographes en particulier –un phénomène que la Daytona a très probablement elle-même contribué à initier. Elle est portée par de très nombreuses personnalités, non plus seulement du monde de la course automobile mais de la politique, de l’économie (dont Agnelli sur le poignet de sa chemise) ou des arts (Jean-Paul Belmondo dans de nombreux films par exemple). Dans ce contexte, la rareté du modèle sur le marché ne fait que renforcer encore son attrait. Et susciter un engouement sans précédent dans l’histoire de l’horlogerie, qui ne se dément pas depuis vingt-cinq ans.
2000 : un nouveau standard de chronographe
Difficile d’imaginer un événement plus symbolique que le passage à un nouveau millénaire pour accueillir la sortie d’une version entièrement renouvelée du Cosmograph Daytona. Présenté par Rolex en l’an 2000, ce nouveau modèle –à l’instar du premier Cosmograph en son temps– incarne en effet le chronographe du futur.
Sur le plan esthétique, il s’inscrit délibérément dans le prolongement de celui de 1988, dont il perfectionne encore le design iconique et reconnaissable entre tous par ses lignes à la fois subtiles et puissantes et par son ergonomie qui frappe par sa justesse. Mais là où le chronographe de Rolex innovait en 1963 par une esthétique radicale favorisant la lisibilité des fonctions, l’innovation de l’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona du nouveau millénaire se situe essentiellement à l’intérieur du boîtier.
Le modèle est équipé d’un nouveau mouvement chronographe automatique de nouvelle génération, entièrement conçu et fabriqué par Rolex : le calibre 4130. Pièce maîtresse d’ingénierie et de micromécanique, riche en solutions techniques innovantes et brevetées, ce mouvement haute performance s’impose comme un nouveau standard de chronographe automatique haut de gamme en termes de robustesse, de fiabilité, d’efficience et de précision, mais aussi de facilité d’entretien.
La performance du calibre 4130 découle en particulier de l’adoption d’un embrayage vertical pour enclencher la fonction chronographe, contrairement à un embrayage latéral classique. Cette solution novatrice fonctionne sur le principe de deux disques plaqués l’un contre l’autre qui se solidarisent par adhérence, et présente des avantages considérables : elle permet un départ et un arrêt parfaitement précis de la seconde du chronographe, sans aucun à-coup, lorsque qu’elle est déclenchée par pression sur le poussoir ; le chronographe peut, par ailleurs, fonctionner de manière prolongée sans impact négatif sur la précision de la montre.
Avec le calibre 4130, les ingénieurs Rolex sont parvenus à réduire de 60% le nombre de composants nécessaires au mécanisme de chronographe.
Ils ont notamment grandement simplifié le système des compteurs des minutes et des heures –consistant traditionnellement en deux mécanismes distincts situés de part et d’autre du mouvement– en les intégrant en un seul module judicieusement placé d’un seul côté du mouvement avec un embrayage décentré.
Une solution brevetée qui permet de réduire de cinq à un seul le nombre d’ajustements excentriques pour régler le chronographe, ainsi qu’un gain de place significatif.
Cet espace a été mis à profit pour agrandir la taille du ressort de barillet et augmenter ainsi l’autonomie du mouvement à 72 heures, contre une cinquantaine d’heures auparavant. Ce ressort moteur, source d’énergie de la montre, peut être remplacé sans démonter l’ensemble du mouvement grâce à un module de remontage automatique indépendant et facile à enlever pour accéder au barillet. En outre, le rendement de ce mécanisme de remontage automatique a été sensiblement accru, notamment grâce à un montage sur roulements à billes et à un système d’inverseurs de nouvelle génération permettant un remontage dans les deux sens plus efficient.
L’oscillateur, coeur stratégique de la montre et garant de sa précision, fait lui aussi l’objet d’importantes innovations. Son balancier de taille agrandie et équipé du système de réglage micrométrique par écrous Microstella de Rolex, contribue à la précision du mouvement. Fidèle à l’architecture des calibres Rolex, il est maintenu par un pont traversant, fixé de part et d’autre pour offrir une meilleure résistance aux chocs et aux vibrations.
Mais l’une des innovations les plus spectaculaires de l’oscillateur introduit avec le nouveau Cosmograph Daytona est certainement le spiral Parachrom. Développé, breveté et entièrement fabriqué par Rolex dans un alliage de niobium et de zirconium, ce spiral possède des caractéristiques exceptionnelles qui décuplent la précision du mouvement en améliorant sensiblement sa résistance aux perturbations. Il est ainsi parfaitement insensible aux champs magnétiques, d’une grande stabilité face aux variations de température et capable d’encaisser les milliers de petits chocs que subit quotidiennement une montre, tout en restant jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel.
Le nouveau calibre 4130 est en outre le premier chez Rolex à arborer le nom du modèle qu’il équipe gravé sur la masse oscillante : un Daytona en lettres rouges et en demi-cercle, qui fait écho à celui sur le cadran. Sur le cadran justement, deux indices discrets « trahissent » le fait que la montre est dotée d’un nouveau puissant mouvement : le positionnement horizontal des deux compteurs de chronographe – la petite seconde, habituellement à 9 h, étant déplacée au bas du cadran à 6 h ; et le fait que les compteurs horizontaux des minutes et des heures ont été légèrement relevés par rapport au centre du cadran, une signature esthétique qui renforce l’équilibre visuel du cadran et souligne le soin extrême du détail typique de Rolex. C’est aussi le plus sûr moyen de savoir si votre Rolex est équipée du El Primero ou du calibre de la maison genevoise !
Au-delà, et au contraire de ses prédécesseurs, aucune mention additionnelle n’apparaît sur le cadran du nouveau Cosmograph Daytona. Mais s’il fallait désigner ses caractéristiques par un ultime qualificatif, il mériterait sans aucun doute celui de chronographe superlatif !
2013 : les noces de la Daytona et du platine
Cinquante ans après sa création, le Cosmograph Daytona n’a cessé d’évoluer pour atteindre aujourd’hui un statut à nul autre pareil, au firmament des chronographes de sport. Dernière évolution en date, en 2013, il est le premier modèle Oyster de la gamme Professionnelle (reste à savoir s’il y en aura d’autres Submariner ? GMT-Master ?) à être édité en platine, le plus noble des métaux précieux, arborant pour la circonstance un cadran bleu glacier exclusif aux montres Rolex dans ce métal. Il est en outre doté d’une lunette monobloc Cerachrom, une innovation Rolex aux propriétés de résistance exceptionnelles et d’une esthétique incomparable.
La démarche de Rolex n’a pourtant jamais changé : concevoir et fabriquer le chronographe le plus conforme à ses exigences de qualité et de fonctionnalités. Et perpétuer ainsi la légende de la Daytona.
Qu’il s’agisse de la ville de Floride, berceau historique de la vitesse, du circuit et de la course d’endurance qui s’y déroule aujourd’hui, ou du modèle emblématique de Rolex dédié aux pilotes qui y est associé, le nom Daytona raconte une histoire de passion pour la course automobile. Il est au centre d’une légende qu’ont forgée avec le temps les pionniers de la vitesse et de nombreux pilotes.
Chacun des jalons de cette légende témoigne des liens aussi anciens que privilégiés que la marque entretient avec cet univers.
Sir Malcolm Campbell a battu neuf fois le record du monde de la vitesse sur terre entre 1924 et 1935, dont cinq fois sur la plage de Daytona.
Il a également établi quatre records du monde de vitesse en bateau. Célébré comme le roi de la vitesse, anobli par le roi d’Angleterre pour ses exploits, il est le premier homme à passer la barre des 300 mph (485 km/h) en 1935 au volant de son fameux bolide Bluebird. Durant cet exploit, et depuis 1930, Campbell porte une Rolex Oyster. Il est ainsi le premier Témoignage Rolex dans le domaine des sports automobiles.
Dan Gurney, premier vainqueur à Daytona. Cinq ans plus tard, en 1967, ce pilote légendaire, victorieux aussi bien en F1, en course de sport, de NASCAR et d’IndyCar, instaure l’une des grandes traditions du sport automobile à l’issue de sa victoire aux 24 Heures du Mans. Ne buvant pas d’alcool, il secoue la bouteille de champagne qu’il vient de recevoir et en asperge toute l’assistance sur le podium. Sur les photos qui immortalisent cet instant, on le voit porter sa Rolex Datejust. En 2008, de retour à Daytona, Dan Gurney sera le Grand Marshal de la Rolex 24 At Daytona, donnant le départ de la course.
Le Britannique Vic Elford est entré dans la légende automobile comme l’un des pilotes les plus rapides des années 1960 et 1970 et l’un des plus complets. En 1968, il remporte la Rolex 24 At Daytona et gagne le traditionnel Cosmograph Daytona offert au vainqueur. Une année faste pour lui : quelques semaines auparavant, il triomphe au Rallye de Monte-Carlo, et un mois après Daytona, il termine second à Sebring. En mai, il est victorieux à la course d’endurance Targa Florio en Sicile, deux semaines plus tard aux 1000 km du Nürburgring en Allemagne, puis se classe quatrième à son premier Grand Prix de F1, en France. Aux 24 Heures du Mans en 1972, il s’arrête pour sauver un pilote gravement accidenté, un acte qui lui vaudra d’être décoré Chevalier de l’Ordre national du mérite par le président français. Surnommé « quick Vic » par ses pairs, ce pilote d’exception a officié comme Grand Marshal de l’édition 2010 de la Rolex 24 At Daytona.
En 1962, Dan Gurney gagne la première édition de la Daytona Continental –qui deviendra la Rolex 24 At Daytona. Une victoire spectaculaire au terme d’une fin de course la plus lente de l’histoire. Après avoir mené tout au long de l’épreuve, Dan Gurney voit son moteur lâcher une minute et quarante secondes avant la fin, tout près de la ligne d’arrivée. Il arrête sa voiture à quelques mètres de la ligne, regarde sa montre et attend les secondes restantes jusqu’à l’abaissement du drapeau. Utilisant la pente du circuit, il relâche alors le frein à main et laisse glisser sa voiture pour franchir le premier la ligne après le temps réglementaire, remportant la victoire.
Sir Jackie Stewart est sans conteste l’une des figures les plus emblématiques de la course automobile. Le palmarès de cet Ecossais né en 1939 en fait l’un des pilotes de Formule 1 les plus titrés des quarante dernières années. Son engagement résolu en faveur de la sécurité des pilotes a par ailleurs profondément modifié le visage de la discipline et contribué à faire de lui un véritable « gentleman driver ». Sir Jackie Stewart a disputé 99 Grands Prix de Formule 1, s’imposant à 27 reprises ; il a remporté trois Championnats du Monde (1969, 1971 et 1973) et terminé 43 fois sur le podium. Il est Témoignage Rolex depuis 1969. En 2012, illustration de son statut, il a été Grand Marshal de l’édition des 50 ans de la Rolex 24 At Daytona.
La figure de Paul Newman est indissociable de la légende du Cosmograph Daytona. A partir des années 1970 et pendant des décennies, la star hollywoodienne à la classe légendaire et pilote automobile passionné en portera un à la ville comme sur les circuits. Notamment un modèle au cadran particulier auquel les collectionneurs associeront son nom –et son aura.
Ce cadran se caractérise sur son pourtour par une échelle des secondes imprimée sur une bande de la même couleur de contraste que les trois compteurs, lesquels se différencient par des marqueurs carrés sur leurs divisions pour faciliter la lecture.
Avec cinq victoires à la Rolex 24 At Daytona, trois aux 24 Heures du Mans et deux aux 12 Heures de Sebring, Hurley Haywood est reconnu comme l’un des pilotes d’endurance les plus accomplis et le champion le plus titré à Daytona, qu’il gagne pour la première fois en 1973. Il est connu pour avoir dit : « S’il vous reste une goutte d’énergie, c’est que vous n’avez pas fait votre job correctement. »
En 1977, à Daytona, il accomplit l’exploit de piloter huit heures d’affilée, ses deux coéquipiers refusant de conduire de nuit. Et il remporte la course ! Quelques mois plus tard, il gagnera aux 24 Heures du Mans, devenant le premier pilote à accomplir ce doublé mythique. Pour avoir remporté Le Mans, Sebring et Daytona, Haywood estime que cette dernière est la plus difficile des trois, notamment en raison de la longueur de la nuit en janvier (douze heures contre cinq heures en été au Mans), du grand nombre de voitures sur un circuit plus court et des concurrents de trois classes distinctes. En 2012, à 64 ans, Hurley Haywood termine sa carrière de pilote en beauté en participant à la course du 50e anniversaire de la Rolex 24 At Daytona –sa 40e édition. En 2013, il passe de l’autre côté de la ligne en donnant le départ à Daytona en tant que Grand Marshal –un Cosmograph Daytona au poignet.
Rolex 24 At Daytona : la course non-stop
Considérée comme l’une des plus prestigieuses courses automobiles d’endurance au monde, la Rolex 24 At Daytona se déroule sur vingt-quatre heures non-stop sur le circuit international de Daytona, en Floride, avec près de douze heures de nuit. Unique épreuve de cette durée en Amérique du Nord, suivie avec passion par des dizaines de milliers de spectateurs, elle a célébré son 50e anniversaire en 2012. Les meilleurs pilotes du monde s’y donnent rendez-vous pour tenter de remporter cette course mythique et gagner un Cosmograph Daytona, trophée légendaire de cette course. Rolex est associée au circuit de Daytona depuis 1959 et Sponsor Titre de la course depuis 1992.
Les 24 Heures du Mans : l’endurance à rude épreuve
Créées en 1923, les 24 Heures du Mans sont la plus ancienne et l’une des plus prestigieuses courses automobiles d’endurance au monde. L’année 2013 marquera sa 80e édition. Cette compétition, qui met à l’épreuve tant la fiabilité des voitures que la résistance physique et mentale des pilotes, attire certains des plus grands noms du sport automobile. Une cinquantaine d’équipages, composés de trois pilotes chacun, se mesurent sur ce circuit de 13,5 kilomètres au volant de bolides répartis en deux catégories : Le Mans Prototypes et Grand Tourisme. La victoire revient à l’équipage ayant parcouru la plus grande distance –qui peut couvrir quelque 5.000 kilomètres- en 24 heures. Rolex est partenaire de l’épreuve depuis 2001 en qualité de Montre Officielle.
Goodwood Revival : la nostalgie des courses d’antan
Le festival Goodwood Revival, qui se déroule chaque année au mois de septembre pendant trois jours, est l’une des manifestations les plus prisées du sport automobile dans le monde. C’est aussi la seule, en Grande-Bretagne, qui recrée l’âge d’or que furent pour le sport automobile les années 1950 et 1960 (avec voitures d’époque, pilotes de légende, mais aussi musique et habits des années 1950). Le festival permet d’admirer des courses spectaculaires sur un circuit classique, faisant revivre les grandes heures du circuit automobile de Goodwood, qui fut en son temps le principal circuit britannique avec Silverstone. Rolex est partenaire officiel du festival Goodwood Revival depuis 2004.
Avec ses huit victoires aux 24 Heures du Mans entre 1997 et 2008 –dont six consécutives de 2000 à 2005 –, le pilote danois Tom Kristensen détient le record du nombre de victoires dans cette course d’endurance, la plus ancienne et l’une des plus prestigieuses au monde.
Figure emblématique de la discipline, il détient aussi, avec six succès, le record de victoires aux 12 Heures de Sebring, qui se disputent chaque année en Floride. Il est Témoignage Rolex depuis 2010.
« La course automobile repose sur la capacité à tirer le meilleur de votre moteur par l’optimisation et la technologie, et toute personne intéressée par cela l’est aussi des montres mécaniques », explique Tom Kristensen. « Demandez à n’importe qui dans le monde des sports automobiles de vous donner un nom de montre et le premier qui viendra sera celui de la Rolex Cosmograph Daytona… La Rolex Cosmograph Daytona a une histoire et une classe que connaît et respecte quiconque vise le haut du podium dans les sports automobiles. Chaque pilote veut gagner « sa » Rolex Daytona. »
Rolex devient à partir de 2013 et pour plusieurs années l’un des principaux partenaires de la Formule 1 en tant que Partenaire Global et Montre Officielle, renforçant ainsi son engagement dans le domaine de la course automobile et son soutien au plus haut niveau à des sports de portée universelle. Ce nouveau partenariat de longue durée avec la discipline reine des sports mécaniques scelle le rapprochement de deux leaders dans leur domaine, partageant une même passion pour la performance, l’innovation, la précision et l’excellence. Il s’inscrit dans le cadre d’une volonté stratégique de Rolex de recentrer ses activités de sponsoring autour d’engagements à très haute valeur symbolique et au rayonnement mondial. La même année, en mars, Rolex est également Sponsor Titre du Grand Prix d’Australie, qui marque le début de la saison de F1.
En remportant en 2013 sa cinquième victoire à la Rolex 24 At Daytona, Scott Pruett égalise le record détenu depuis plus de vingt ans par Hurley Haywood, et entre lui aussi dans la légende.
Avec chaque victoire, il a gagné un Cosmograph Daytona gravé au dos de la date et du logo de la course, avec le mot magique : « Winner ». « La montre est la raison d’être de cette course », déclare-t-il au sujet de ce trophée légendaire convoité par tous les pilotes.
2014–2015 : Bloodhound, Objectif 1000 mph Le projet Bloodhound SSC vise à battre le record de vitesse sur terre en 2015 à bord d’un véhicule supersonique à la pointe de la technologie grâce à son moteur à réaction et à son moteur-fusée, capable d’atteindre la vitesse de 1000 miles per hour (1000 miles à l’heure, soit 1600 km/h).
Dans le prolongement d’un héritage fait de records et mue par une détermination à « se confronter et dépasser l’impossible », l’équipe britannique du projet Bloodhound cherche également à être une source d’inspiration pour les futures générations de scientifiques et d’ingénieurs. Rolex soutient depuis 2011 ce projet, qui perpétue l’implication de longue date de la marque dans l’univers de la vitesse.
Em baixo, o Rolex Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, de platina, lançado em 2013 para comemorar o meio século do modelo.
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