Foi no lobby do Ritz Carlton de Beijing que Estação Cronográfica recebeu, quarta-feira à noite a notícia, dada por um camarada do Corriere de la Sera - Luigi "Gino" Macaluso tinha falecido, subitamente, de ataque cardíaco.
Estivemos quatro dias na China, em trabalho, e não pudemos a partir do Império do Meio ter acesso nem ao blog nem ao Facebook, nem...
De qualquer modo, não queremos deixar passar em claro o falecimento de Luigi Macaluso, uma personalidade que marcou o mundo da Alta Relojoaria nos últimos 30 anos e que Estação Cronográfica teve o prazer de conhecer.
Mais, dois dos primeiros trabalhos que publicámos na nossa senda de investigação do Tempo Português - História do Tempo em Portugal (2003) e Cronologia do Tempo em Portugal (2004) só foram possíveis graças ao apoio de Luigi Macaluso e de uma das marcas do seu grupo, a Girard-Perregaux.
Gino, como era carinhosamente tratado no meio, co-prefaciou mesmo a História do Tempo em Portugal. juntamente com o então Presidente da República, Dr. Jorge Sampaio.
Personalidade de uma amabilidade extrema, era sempre com prazer que com ele falávamos, especialmente aquando dos encontros anuais no âmbito do Salão Internacional de Alta Relojoaria, em Genebra.
À família Macaluso, e muito particularmente aos seus dois filhos, Stefano e Massimo, Estação Cronográfica endereça as suas condolências.
"Gino" Macaluso estará para sempre presente na nossa memória.
Luigi Macaluso com os dois filhos
O comunicado oficial do Sowind Group:
Luigi Macaluso, affectionately known as “Gino” by those closest to him, was born in Turin, Italy, in 1948. He was married to Monica and the father of four children, Stefano, Massimo, Anna and Margherita. More than 10 years ago, his two sons joined him at the head of SOWIND GROUP.
An architect, former motor racing driver and visionary entrepreneur, he had been behind the wheel of Girard-Perregaux since 1992. A firm believer in the value of an authentic Haute Horlogerie Manufacture, he pioneered the development of an integrated production strategy. A charismatic leader, he was able to make SOWIND GROUP an essential player in Swiss Haute Horlogerie.
Stefano and Massimo Macaluso will strive to perpetuate his vision for this company of which he was so fond, and to continue the many projects that he had initiated with passion.
A nota da Federation Horlogère:
An architect, former motor racing driver and visionary entrepreneur, Luigi Macaluso had been behind the wheel of Girard-Perregaux since 1992. A firm believer in the value of an authentic manufacture, he pioneered the development of an integrated production strategy. A charismatic leader, he was able to make Sowind Group an essential player in Swiss Haute Horlogerie.
His two sons, Stefano (vice-president of Girard-Perregaux) and Massimo (CEO of JeanRichard) will strive to perpetuate his vision for this company of which he was so fond, and to continue the many projects that he had initiated with passion.
Luigi Macaluso, affectionately known as "Gino" by those closest to him, was born in Turin in 1948. He was married to Monica and the father of four children, Stefano, Massimo, Anna and Margherita, and also twice grandfather.
A nota que o compatriota e amigo Franco Cologni, Presidente da Fundação de Alta Relojoaria, publicou:
Cher Gino,
Je laisse les institutions dont tu as fait partie le soin de te dire un dernier adieu officiel. Quant à moi, je préfère rappeler ta mémoire de façon plus simple et plus directe, à l’image de notre amitié : une amitié nourrie de confrontations et de collaborations qui remonte à la nuit des temps.
Trente ans, c’est énorme. Je préfère rappeler tout ce que tu as fait pour moi: la confiance que tu as témoignée en me suivant dans des aventures qui sont devenues histoire et qui ont laissé une trace dans le monde professionnel où nous avons vécu.
La mémoire, lorsque, en dépit de ta réserve et ta réticence initiale, tu as repris mon poste à l’Association interprofessionnelle de la haute horlogerie (AIHH). Avec un bel enthousiasme, nous avons empoigné nos bâtons de pèlerins pour faire le tour du monde en quête de nouveaux adeptes. L’acte de courage dont tu as fait preuve en quittant le contexte de Bâle pour venir participer au Salon international de la haute horlogerie : rares sont ceux qui ont alors pensé à une décision stratégique, nombreux furent ceux qui ont imaginé une « combine » entre deux Italiens expatriés en Suisse. Comme toujours, la vérité est fille du temps: notre passion est notre tyran.
Avec Richemont et Audemars Piguet, tu as placé sur les fonts baptismaux la Fondation de la haute horlogerie : c’était en 1995. Depuis lors, comme membre du directoire, ta patience et ta foi nous ont permis d’édifier ce qui est devenu aujourd’hui un véritable pôle culturel. Que d’histoires, que de moments ! Que de trajectoires construites avec le temps comme un dialogue au gré duquel deux caractères différents s’opposaient sans jamais se heurter.
Je laisse de côté les honneurs que tu as récoltés et les succès que tu as obtenus dans la reconstruction de Girard-Perregaux et la création de Jean Richard : les témoignages sont multiples et éloquents, les rappeler en cette occasion serait redondant. En revanche, il m’est précieux de rappeler les heures que tu passais dans ton bureau-atelier de La Chaux-de-Fonds.
Tu imaginais, non seulement comme l’architecte que tu étais mais comme un véritable maître d’art, tes nouvelles montres toujours plus compliquées, toujours plus belles : tu dessinais et concevais ta passion à la manière des maîtres de la haute horlogerie qui savent unir l’esthétique à la fonctionnalité, la forme à la précision, la ligne à la substance.
Un exemple, un modèle : je crois que les maîtres de ton gabarit sont fort rares. Mais je suis sûr que ton exemple saura motiver et stimuler des jeunes à choisir la même voie et à aller plus loin. Alors que tu passes de la Terre au Ciel, je crois pouvoir de dédier une seule pensée, inspirée de ces tifosi qui applaudissaient Bartali quand il remportait l’étape de montagne: “Vai Gino !“ »…
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