O designer relojoeiro Jorg Hysek, fundador da marca HD3 Complication, deu uma entrevista ao último número da Revista de Alta Relojoaria, orgão da Fundação de Alta Relojoaria, onde é muito duro para com todo o sector.
Entrevista conduzida por Florence Noel:
Les stands de Baselworld ont beau être flamboyants, la crise est bel et bien là. Et elle touche plus que jamais l’ensemble des segments de l’industrie horlogère, très haut de gamme compris. En témoigne HD3 Complication, la célèbre marque de Haute Horlogerie confidentielle créée par le designer Jorg Hysek en association avec Fabrice Gonet et Valérie Ursenbacher. Après avoir fait salon à Genève en marge du SIHH 2009, les trois créateurs ont décidé d’investir Bâle pour la première fois depuis leur création il y a 5 ans. Entretien.
Pourquoi exposez-vous en marge de Baselworld cette année ?
Jorg Hysek : Pour soutenir nos clients. Je veux parler des détaillants et des distributeurs. A Genève, en janvier dernier, l’insécurité était manifeste. Il faut désormais les rassurer.
La crise aurait-elle ralenti depuis janvier dernier ?
Non, mais la situation est aujourd’hui bien différente : nous savons depuis un certain temps que les marchés, en particulier les Etats-Unis, sont très mauvais. Cette réalité nous pousse à nous remettre en question et à chercher à développer de nouveaux marchés et de nouvelles stratégies.
Quelles sont-elles ?
Nous travaillons sur deux axes : la relation avec nos clients et la créativité. En étant à l’écoute des consommateurs, nous pouvons nous adapter aux changements de comportements et leur proposer des produits qui les touchent vraiment. L’horlogerie de ces dernières années est morte et enterrée. Aujourd’hui, les amateurs de Haute Horlogerie se distancent du « show off ». Le luxe est en quelque sorte un signe de mauvais goût.
Sur quelles valeurs misez-vous désormais ?
Les vraies valeurs ! Celles qui sont liées à la création, au design. Dans chaque cycle de crise, on observe un retour au design. Les valeurs industrielles deviennent secondaires. Les consommateurs veulent de la qualité, de la sobriété et de l’inventivité à un prix juste.
Vos garde-temps ont pourtant des prix très élevés…Allez-vous diminuer vos marges ?
Nous produisons en très petites quantités, nos prix ne sont donc pas artificiels. Dans notre segment, le grand défi ne se trouve pas dans les prix. Il se situe dans la capacité à créer.
Vous présentez à Bâle deux nouveautés. Vous ne souffrez donc pas du tout de la crise ?
L’ensemble de l’industrie horlogère subit une baisse de chiffre d’affaires, y compris les marques confidentielles comme HD3. Reste que nous bénéficions d’une structure très petite, qui nous permet d’avoir une bonne réactivité afin d’adapter nos coûts. Cette année, nous ne produirons enfin les modèles que nous présentons qu’après une commande ferme. C’est un filet de sécurité désormais indispensable dans cette nouvelle réalité économique. ■
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