Est. June 12th 2009 / Desde 12 de Junho de 2009

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quarta-feira, 4 de novembro de 2009

Relojoeiros independentes desafiam SIHH e fazem o Geneva Time Exhibition

Já tínhamos referido em Estação Cronográfica o esforço de dezenas de pequenos relojoeiros independentes em conseguir realizar uma feira, fazendo-a coincidir com o Salão Internacional de Alta Relojoaria (SIHH), que ocorre em Janeiro.
Damos aqui em primeira mão, e por ordem alfabética, as marcas já inscritas no novo certame, que decorre de 17 a 22 de Janeiro no Centre International de Conférences de Genève (CICG), perto das Nações Unidas: ALAIN SILBERSTEIN, ANTOINE PREZIUSO, ATELIERS LOUIS MOINET, BADOLLET, BRM, CABESTAN, CECIL PURNELL, CLERC, FABRICATION DE MONTRES NORMANDES, HD3 COMPLICATION, LADOIRE GENÈVE, LINDE WERDELIN, MAGELLAN WATCH, MARVIN WATCH C° 1850, MCT, METAL CH, PETER TANISMAN, PIERRE DE ROCHE, QUINTING, REBELLION TIMEPIECES, ROBERT & FILS 1630, SAINT HONORÉ PARIS, SNYPER, STEENMAN, SWISSKUBIK, TITANIUM CARGO, VALBRAY, VOLNA e ZANDIDOUST.

O Tribune de Genève de hoje dá conta da conferência de imprensa onde se apresentou o Geneve Time Exhibiton (GTE), que terá assim a sua primeira edição dentro de pouco mais de dois meses. Passamos a transcrever a notícia, assinada por Philippe Rodrick:Ils n’appartiennent ni à Swatch, ni à Richemont: les «indépendants» viennent de s’unir et présenteront leurs collections lors du Geneva Time Exhibition. La guerre des salons est-elle déclarée?

Coup de théâtre! En pleine crise, des horlogers indépendants organisent leur propre salon en janvier prochain, à Genève. Ils défient ainsi directement le prestigieux Salon international de la haute horlogerie (SIHH). Sans oublier le World Presentation of Haute Horlogerie (WPHH) du groupe Franck Muller. La Cité de Calvin s’offrira donc, chaque année, trois grands événements horlogers simultanés. Une plaisanterie? Pas le moins du monde! Le futur nouveau-né, Geneva Time Exhibition (GTE), se montre d’ailleurs très ambitieux. Lors de sa première édition, il compte accueillir 29 marques. Peut-être même 33, contre 17 au SIHH de l’an dernier (dont 12 appartenant au seul groupe Richemont) et une dizaine au WPHH.

Avant même l’arrivée du premier visiteur, l’organisation d’un premier Geneva Time Exhibition s’est révélé une mission proprement sisyphienne. Ses promoteurs auraient en effet rencontré des difficultés auprès de divers fournisseurs refusant de leur accorder leurs services. Une question s’avérait dès lors omniprésente: le SIHH aurait-il exercé des pressions sur quelques entreprises et tenté ainsi de mettre des bâtons dans les roues du GTE?

«Je suis effarée d’entendre des choses pareilles. Elles sont absolument fausses», indique la directrice de la Fondation de la haute horlogerie (mandatée pour l’organisation du salon du même nom), Fabienne Lupo. Manager du GTE, Florence Noël ne manque cependant pas de se montrer très ferme: «Nous avons toujours eu de bonnes relations avec les organisateurs du SIHH. Ils ne nous soutiennent pas pour des raisons qui leur appartiennent. La liberté de commerce et d’entreprise n’en est pas moins inaliénable.»

Trois salons se feront face

Les trois manifestations se dérouleront évidemment en trois lieux distincts. Le vingtième SIHH à Palexpo, le WPHH au Watchland de Genthod et le GTE au Centre international de conférences de Genève (CICG), près de la place des Nations. Ce troisième grand rendez-vous horloger mettra-t-il dès lors un terme à la traditionnelle débauche de cocktails et autres expositions dans les suites des plus prestigieux hôtels genevois? Une cinquantaine de sociétés les concoctaient chaque année pour séduire détaillants et collectionneurs du monde entier, en marge du SIHH. Une partie de ces marques «refoulées» dans les palaces rejoindront le GTE en janvier prochain. Elles visent ainsi à se renforcer une fois réunies au CICG, sans oublier le souci de réduire ses coûts en période de récession.

«Guérilla urbaine»

En février dernier, une telle tension commerciale régnait encore lors de ces agapes dans les hôtels que notre confrère L’Agefi en est même venu à parler de «guérilla urbaine» dans son édition du 22 janvier dernier. D’énormes enjeux alourdissent, il est vrai, le climat dans le monde horloger helvétique chaque mois de janvier: en moyenne 50% du chiffre d’affaires des exposants au SIHH dépendent du succès de cette foire du plus haut standing. Pour certains d’entre eux il s’agit même de 80%. A cela s’ajoute un contexte de crise historique. Au cours des neuf premiers mois de l’année, les exportations de la branche ont chuté de près de 26%. En août, un ralentissement de la baisse, à –22%, avait suscité quelque espoir. Mais la récession a encore frappé très fort un mois plus tard: –26,1%. Et le chômage sévit durement chez les horlogers: son taux est passé de 2,4% à 12,7% de septembre 2008 à septembre 2009. Avec la machine-outil, aucun secteur ne souffre autant de la crise actuelle.

«Je reproche au SIHH un manque de dialogue»

«Je reproche aux responsables du SIHH (Salon international de la haute horlogerie) leur manque de dialogue. Vu que nous ne pouvons pas y participer, il nous faut notre propre salon. Mais ce ne sera pas pour autant un match entre les deux manifestations», estime Jörg Hysek, designer associé de HD 3 Complication.

Jörg Hysek se félicite donc de prendre part au premier Geneva Time Exhibition (GTE, voir ci-dessus). Et il se montre résolument optimiste, même en tenant compte des vingt ans d’expérience du SIHH et du poids économique de son promoteur, le groupe Richemont: «Les habitués de ce salon cherchant réellement des nouveautés ne manqueront pas de prêter attention à ce que nous exposerons au GTE.» Ces horlogers indépendants démontrent d’ail­leurs une réelle combativité. «En 2009, notre chiffre d’affaires plongera de 30%, certes. Mais nous nous en sortirons. Forte de huit collaborateurs, notre entreprise est complètement autofinancée», indique Fabrice Gonet, designer associé de HD3 Complication, maison domiciliée à Luins, sur La Côte vaudoise.

Autre exposant au GTE, Richard Piras, de la société Ladoire Genève, vient pour sa part de constater des volumes de vente à nouveau importants lors d’un voyage à Singapour et Taïwan la semaine dernière. Pour renforcer ses positions sur les marchés asiatique et américain, Richard Piras compte aussi sur le nouveau GTE: «Il correspond davantage à l’univers de notre marque liée à des produits de haute technicité avec des boîtes aux designs avant-gardistes.»

Pour son premier exercice complet d’activité, Ladoire Genève s’attend à des ventes à hauteur de 2 millions de francs. «En ce sens, nos prévisions ne se réaliseront pas, mais nous restons convaincus de la robustesse de notre entreprise», précise Richard Piras. (prk)

La fierté de fabriquer toute une montre

Question fondamentale à la veille du premier salon de l’horlogerie indépendante: qu’est-ce qu’un horloger indépendant?

«Un horloger indépendant se distingue par sa non-appartenance à un grand groupe et par la fierté de fabriquer tous les composants de ses montres», explique Jean-François Ruchonnet, le patron de Cabestan, à L’Orient, dans la vallée de Joux.

Après des années d’exposition dans les hôtels de la rade genevoise, en marge du SIHH (Salon international de la haute horlogerie), ce créateur tenait justement à montrer que «ces horlogers indépendants avaient le droit d’exister Pour y parvenir, concrètement, nous participerons donc au Geneva Time Exhibition (GTE) en janvier prochain. Nous comptons y attirer les clients esthètes».

Au-delà des salons, Jean-François Ruchonnet met en évidence la dimension du défi des horlogers indépendants: «Nous ne visons pas à concurrencer directement les grands groupes. Il est néanmoins vrai que nous travaillons sur les mêmes marchés. En plus, je crains que la crise n’aggrave encore davantage son impact sur nos entreprises artisanales.»

Mais cette PME redoute au plus haut point de s’appauvrir en savoir-faire. «Entre mai et octobre, nous avons donc engagé quatre nouveaux talents. Aujourd’hui, nous sommes quatorze.» (prk)

La concurrence entre salons grandit

Le SIHH, salon phare
- Le Salon international de la haute horlogerie de Genève regroupe toutes les marques du groupe Richemont. En tout, il présente une vingtaine de marques. L’édition 2010 se tiendra du 18 au 22 janvier; on y fêtera alors les 20 ans de ce grand salon pour professionnels de l’horlogerie.

Le Salon de Genève en chiffres
- Le coût d’organisation de la dix-neuvième édition du SIHH a atteint quelque 25 millions de francs en janvier dernier. Les retombées économiques indirectes ont, quant à elles, dépassé les 20 millions de francs.

Baselworld, l’absolu leader
- Le salon mondial de l’horlogerie de Bâle porte bien son nom. Rien n’égale son importance, puisqu’il accueille chaque année près de 500 exposants. Son chiffre d’affaires a atteint pour l’édition 2009 200,1 millions de francs. Elisabeth Eckert

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