La prise de conscience sociétale d’un monde fini (le village planétaire) lancé dans un cosmos infini (l’univers en expansion) change les dimensions de la temporalité qui nous baigne, donc [fatalement et inévitablement !] le regard que nous posons sur les objets du temps, déjà délégitimés par la précision hyper-fine des horlogers atomiques au césium.
Redevenu élément de parade tribale en même temps que vecteur d’expression personnelle à fonction identitaire, la montre doit, dans chacun de ses détails, réinventer les fondamentaux de sa légitimité et redéfinir les points cardinaux de sa signification profonde dans le « système des objets » contemporains.
La post-modernité adore tirer sur les « vaches sacrées » de la modernité : elle ne ratera pas les marques qui prétendront ignorer que la vraie tradition est celle des révolutions qui réussissent en ne perdant jamais de vue que l’évolution a pour socle le sédiment des mutations qui se permettent de tout changer pour que rien ne change...
Gregory Pons, jornalista francês especializado em Relojoaria
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