Segundo informações do ABC-Luxe, as perspectivas para 2010 são animadoras para as grandes marcas joalheiras, depois de em 2008 e 2009 terem sido fortemente atingidas pela crise. Eis o texto, que Estação Cronográfica aqui trás em primeira mão:
La haute joaillerie, malmenée par la crise mondiale, compte rebondir en 2010 grâce à son prestige, en attirant les fortunes des pays émergents, en quête de pièces d'exception ou une clientèle séduite par des lignes plus accessibles. La joaillerie a enregistré en 2009 un recul de 12% de ses ventes, moins important toutefois que dans l'horlogerie (-20%). Jeudi, pour la première fois de leur histoire, cinq maisons de la place Vendôme présenteront leurs collections haute joaillerie en marge des défilés haute couture qui ont débuté lundi, à Paris. Une opération qui devrait donner un grand coup de projecteur au secteur, alors que la presse mondiale est présente dans la capitale. La joaillerie représente un marché estimé, entre 5 et 7 milliards d'euros. L'exportation représente entre 50% et 80% des ventes.
Les pays émergents et notamment la Chine, sont l'objet de toutes les attentions, avec une clientèle « attirée par le savoir-faire unique de la place Vendôme », souligne M. Mellerio dont la maison a fourni les rois et reines des grandes cours européennes. Elle a cependant vécu de profondes mutations ces quinze dernières années avec l'arrivée des Dior ou Louis Vuitton qui sont venus sur un territoire jusqu'alors réservé à la place Vendôme. Avec à la clé, un bouleversement des méthodes et des modes de pensée ainsi que l'apparition de gammes plus accessibles. Van Cleef & Arpels propose en entrée de gamme un prix à 400 euros là où le premier prix en haute joaillerie avoisine les 50 000 euros. Ce que Mellerio se refuse encore à faire, revendiquant un statut de niche et de métier d'art.
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