Relojoaria - a situação em França: estabilização

A situação em França, em termos de Relojoaria e Joalharia, acaba de ser divulgada pela associação do sector. Os números de 2009 ficaram bastante melhor do que o esperado. Peças com preço médio mais barato e prata, muita prata, são as tendências gaulesas.

A notícia:

Le Comité FRANCECLAT, comité professionnel de développement de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie et des arts de la table, a présenté les chiffres du marché pour l’année 2009, lors d’une conférence de presse menée par le directeur de Société 5, Hubert Lapipe.

Il en ressort que les Français ont acheté presque autant de bijoux et de montres que l'année précédente mais le prix moyen des achats a atteint le plus bas niveau depuis dix ans (57 euros), en raison de la crise qui a par ailleurs profité à l'argent aux dépens de l'or.

Le chiffre d'affaires du secteur a en effet reculé de manière mesurée et dans la même proportion que l'année précédente (-2% par rapport à 2008, soit 5,2 milliards d'euros). Le recul en valeur des bijoux en or (-4%), des montres (-5%), a été en partie compensé par le nouveau bond des ventes des bijoux argent (+7%).

Au total, le nombre d'unités vendues a même progressé à 66 millions. « Le grand gagnant, c'est l'argent », affirme M. Lapipe, alors que l'or (750/1000 soit 18 carats) reste un produit élitiste ; il assure 68% du chiffre d'affaires du secteur en 2009, mais il ne touche qu'un client sur cinq. Selon lui, cette tendance n'est pas seulement due à la hausse du cours de l'or, qui a touché un record historique début décembre à 1 226 dollars l'once. Elle n'est pas non plus le seul fait du prix avantageux, car les bijoux en plaqué or ont reculé en 2009 malgré un prix moyen pourtant quasi équivalent à celui des pièces en argent. « C'est une mode, maintenant l'argent plaît à toutes les catégories d'âge, et non plus seulement aux jeunes femmes. La crise, qui assèche le porte-monnaie et incite à la prudence, ne joue alors qu'un rôle d'accélérateur à des tendances plus profondes », selon M. Lapipe.

Autre tendance perçue en 2009 et qui vient de Grande-Bretagne : la progression des bijoux réalisés avec un or de moindre qualité (375/1000), dont le chiffre d’affaires s’élève à 18 millions d’euros. En conclusion, malgré la crise, les ventes consommateurs ont relativement mieux résisté que dans d'autres pays, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon ou l'Espagne.