LVMH, le groupe de luxe mondial, annonce avoir enregistré une baisse de son bénéfice net et de son chiffre d'affaires en 2009. Essentiellement freinés par la chute des ventes de champagne et dans un contexte de crise difficile, les chiffres sont inhabituels.
En effet, le groupe, connu pour sa croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, enregistre un bénéfice net en recul de 13% à 1,755 milliard d'euros et un chiffre d'affaires en baisse de 1% à 17,05 milliards d'euros. Le repli des ventes est, pour partie, attribuable aux vins et spiritueux, qui accusent une baisse de 12% à 2,7 milliards d'euros. « Le champagne, qui a vécu une année particulièrement difficile, a reculé de 16% sur l'année. L
'activité a été marquée par l'impact de la crise, amplifié par un mouvement de déstockage de la part des distributeurs », exprime le PDG du groupe Bernard Arnault en présentant les résultats. La division montres et joaillerie a subi aussi de plein fouet la crise avec un repli des ventes de 13% à 764 millions d'euros. Mais selon M. Arnault, « le phénomène de déstockage est arrivé à la fin et on sent depuis décembre une reprise assez nette dans les deux secteurs ».
L'activité mode et maroquinerie, tirée par sa marque star Louis Vuitton, a affiché en 2009 des ventes en hausse de 5% à 6,3 milliards d'euros, la distribution sélective de 4% à 4,5 milliards tandis que les parfums et cosmétiques ont bien tenu à 2,7 milliards d'euros (-4%).
Pour compenser la baisse du bénéfice net et du chiffre d'affaires, le groupe s'est notamment attaché à contenir ses coûts et à sélectionner ses investissements. Il y aura environ « le même nombre de mètres carrés ouverts mais une partie de cet investissement sera consacré à l'agrandissement et l'embellissement de villes existantes et à un peu moins d'ouverture nettes ». LVMH aborde l'année 2010 avec confiance et se fixe comme objectif de renforcer encore son avance sur le marché mondial du luxe grâce à l'Asie et notamment à la Chine, mais aussi aux Etats-Unis où il est possible qu'il y ait une reprise plus forte selon M. Arnault.
Para ler a mensagem do CEO do grupo, Bernard Arnault, vá aqui.
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