Depois de ter sido inaugurado em 1972, sofreu um célebre assalto, em 2002, de que nunca mais de recompôs, estando encerrado desde então.
Agora, decidiu-se que, devido às despesas que seriam necessárias para a reabertura, demasiadas, a solução é levar o acervo que resta para outros museus de Genebra.
A notícia:
Cela a l’air d’une mauvaise nouvelle. Le Musée de l’horlogerie, tel qu’on l’a connu depuis 1972, route de Malagnou, ne rouvrira pas ses portes. Les travaux de sécurité nécessaires après le braquage dont il fit l’objet, un vilain dimanche de 2002, se sont révélés trop coûteux. «Nous pensions au départ qu’il suffirait de deux ou trois millions, a rappelé Patrice Mugny hier lors d’une conférence de presse. Or, le budget a grimpé jusqu’à onze millions.» Autant dire que le projet, en partie souterrain, s’est vite vu enterré.
Que faire des 18 000 objets des collections? «Quand on m’a demandé à mon arrivée quels seraient les points forts du futur musée, explique le nouveau directeur du Musée d’art et d’histoire, Jean-Yves Marin, j’ai cherché des avis autour de moi. Tout le monde m’a cité l’horlogerie, dont je rappelle que le fonds a été reconstitué. Avec la prime d’assurance de 10 millions, versée par la Winterthour, la conservatrice Estelle Fallet a pu acheter 125 pièces pour remplacer les 174 objets dérobés.» (1)
Dans ces conditions, pourquoi ne pas remettre l’horlogerie au cœur du futur musée, prévu essentiellement genevois? «Elle s’y retrouvera associée dès 2010, pour le centenaire du bâtiment de la rue Charles-Galland.» Il y aura en octobre une exposition sur les arts appliqués à Genève. Titre? Design, décor & industrie.
Ce ne sera pas la seule. «Nous montrerons près de 1000 objets en 2011 au Musée Rath», explique Estelle Fallet. Le public pourra alors plonger Dans les ateliers de Genève. Il sera question de la Fabrique, qui existe quelque part encore. «On oublie trop souvent que notre vocation est en fait quadruple. A côté des montres, nous conservons des émaux, des bijoux et des miniatures.» L’exposition présentera la création jusqu’à nos jours. «Nous avons bénéficié depuis 2003 de larges dons d’entreprises, qu’il s’agit aussi de présenter.»
Double place
Et ensuite? La musique devient un lointain avenir, «mais les musées sont les seuls organes pouvant encore se permettre de travailler dans le temps long», précise Jean-Yves Marin. La Fabrique devrait ainsi trouver une place dans la présentation renouvelée de la Maison Tavel. Elle en aura surtout une dans la «grande maison» de la rue Charles-Galland. Un retour. Avant 1972, c’est là que le public en voyait les chefs-d’œuvre, entassés dans une seule salle. «La place qui lui sera réservée deviendra plus importante.»
Précisons que le fameux accord avec le mécène masqué pour l’extension Jean Nouvel n’est toujours pas signé: «Ce monsieur n’est pas tous les jours à Genève…» L’affaire semble néanmoins considérée comme faite. Le temps des enquêtes, des votations et surtout des recours pourra donc bientôt commencer.
(1) Signalons qu’un des objets volés a réapparu la semaine dernière, dans une vente publique à Milan. Il a aussitôt été séquestré.
Cela a l’air d’une mauvaise nouvelle. Le Musée de l’horlogerie, tel qu’on l’a connu depuis 1972, route de Malagnou, ne rouvrira pas ses portes. Les travaux de sécurité nécessaires après le braquage dont il fit l’objet, un vilain dimanche de 2002, se sont révélés trop coûteux. «Nous pensions au départ qu’il suffirait de deux ou trois millions, a rappelé Patrice Mugny hier lors d’une conférence de presse. Or, le budget a grimpé jusqu’à onze millions.» Autant dire que le projet, en partie souterrain, s’est vite vu enterré.
Que faire des 18 000 objets des collections? «Quand on m’a demandé à mon arrivée quels seraient les points forts du futur musée, explique le nouveau directeur du Musée d’art et d’histoire, Jean-Yves Marin, j’ai cherché des avis autour de moi. Tout le monde m’a cité l’horlogerie, dont je rappelle que le fonds a été reconstitué. Avec la prime d’assurance de 10 millions, versée par la Winterthour, la conservatrice Estelle Fallet a pu acheter 125 pièces pour remplacer les 174 objets dérobés.» (1)
Dans ces conditions, pourquoi ne pas remettre l’horlogerie au cœur du futur musée, prévu essentiellement genevois? «Elle s’y retrouvera associée dès 2010, pour le centenaire du bâtiment de la rue Charles-Galland.» Il y aura en octobre une exposition sur les arts appliqués à Genève. Titre? Design, décor & industrie.
Ce ne sera pas la seule. «Nous montrerons près de 1000 objets en 2011 au Musée Rath», explique Estelle Fallet. Le public pourra alors plonger Dans les ateliers de Genève. Il sera question de la Fabrique, qui existe quelque part encore. «On oublie trop souvent que notre vocation est en fait quadruple. A côté des montres, nous conservons des émaux, des bijoux et des miniatures.» L’exposition présentera la création jusqu’à nos jours. «Nous avons bénéficié depuis 2003 de larges dons d’entreprises, qu’il s’agit aussi de présenter.»
Double place
Et ensuite? La musique devient un lointain avenir, «mais les musées sont les seuls organes pouvant encore se permettre de travailler dans le temps long», précise Jean-Yves Marin. La Fabrique devrait ainsi trouver une place dans la présentation renouvelée de la Maison Tavel. Elle en aura surtout une dans la «grande maison» de la rue Charles-Galland. Un retour. Avant 1972, c’est là que le public en voyait les chefs-d’œuvre, entassés dans une seule salle. «La place qui lui sera réservée deviendra plus importante.»
Précisons que le fameux accord avec le mécène masqué pour l’extension Jean Nouvel n’est toujours pas signé: «Ce monsieur n’est pas tous les jours à Genève…» L’affaire semble néanmoins considérée comme faite. Le temps des enquêtes, des votations et surtout des recours pourra donc bientôt commencer.
(1) Signalons qu’un des objets volés a réapparu la semaine dernière, dans une vente publique à Milan. Il a aussitôt été séquestré.
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