sexta-feira, 11 de dezembro de 2009
As fortunas na Relojoaria suíça e a crise
A revista suíça de economia, Bilan, analisou a sorte das 300 maiores fortunas na Suíça, segundo os critérios da Fortune.
Entre elas, estão grupos e famílias ligados à relojoaria. Apesar da crise, a maioria estabilizou, alguns diminuiram um pouco o seu património.
Os casos mais importantes, em francos suíços, segundo o texto da Bilan:
Família Hayek
Argovie, Horlogerie
3 à 4 milliards
(+1,5 milliard)
Cette année a été plus politique qu’économique pour le roi de l’horlogerie Nicolas Hayek. C’est dans une alliance improbable avec l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher et le président du Parti socialiste Christian Levrat qu’il a appelé au démantèlement de ses meilleurs ennemis, les banques, accusées d’engendrer des risques ingérables pour la Suisse. Personnellement, il avait déjà retiré ses fonds du Credit Suisse et de UBS. Il est allé jusqu’à s’en prendre aux ambassadeurs de l’Union européenne, qu’il a critiqués pour leur «manque de compréhension démocratique». Dans l’affaire libyenne, il a aussi une opinion: s’excuser auprès de Kadhafi pour des raisons économiques est «inacceptable ». Ainsi occupé, il laisse de plus en plus la direction du groupe Swatch à son fils, Nick Hayek, qui s’en tire pas simal: dans la crise, le groupe performe nettement mieux que la concurrence. Le cours de l’action a doublé depuis son minimum en janvier.
Johann Rupert
Genève, Horlogerie, luxe, finance
2 à 3 milliards
(+1 milliard)
En tant qu’«ambassadeur inestimable pour les produits de luxe français comme Cartier, Chloé et Lancel, Johann Rupert (59 ans) a été nommé en février dernier officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Ce qui n’a pas empêché le groupe Richemont (Cartier, IWC, Jaeger-LeCoultre, Montblanc, Panerai, Piaget, Vacheron Constantin, Van Cleef & Arpels…), dont sa famille est actionnaire de référence, tout comme de Reinet, société d’investissement qui détient désormais les anciens actifs du groupe dans le tabac, de connaître une baisse de son chiffre d’affaires, des licenciements et des changements à la tête de plusieurs marques. Les actions Richemont, groupe dont Johann Rupert deviendra le CEO en 2010, n’en ont pas moins enregistré un fort rebond depuis janvier, un bon point pour la famille Rupert.
Família Mouawad
Genève, Joaillerie,
horlogerie, immobilier
1,5 à 2 milliards
(+500 millions)
Robert Mouawad a décidé de prendre du recul et de laisser dès la fin de cette année le pilotage des activités joaillières et horlogères du groupe familial à ses trois fils Alain, Pascal et Fred. Le patriarche Robert Mouawad, 62 ans, se consacrera dorénavant aux activités immobilières du groupe, dont des projets importants à Bahreïn, à Oman et au Liban où il vient d’acquérir d’imposants terrains. Ce qui réduit à un épiphénomène l’acquisition en été 2008 pour quelque 90 millions de l’immeuble HSBC Private Bank, sis au quai Wilson à Genève, et qui sera transformé à terme en appartements de luxe.
Família Scheufele
Genève, Horlogerie, joaillerie
1,5 à 2 milliards
(stable)
Il n’est guère d’événements médiatiques sans que l’un ou l’autre, voire les deux coprésidents de Chopard, Caroline et Karl-Friedrich Scheufele, soient au rendez-vous. A Cannes, dont la maison est sponsor du Festival; aux Oscars de Hollywood, dont les lauréates du Prix d’interprétation féminine s’arrachent les parures; aux côtés d’Elton John, qui a sa propre collection Chopard. Certes, la société prévoit un recul de ses ventes de l’ordre de 20% en 2009, tout en ayant dû licencier et introduire le chômage partiel sur ses sites de Meyrin (GE) et Fleurier (NE). Elle ne poursuit pas moins la verticalisation de ses activités horlogères via une nouvelle unité de production d’ébauches dans le Val-de- Travers. Chopard est prêt pour la reprise.
Família Stern
Genève, Horlogerie
1,5 à 2 milliards
(stable)
La transmission de pouvoir au sein de Patek Philippe, une maison fondée en 1839, est désormais consommée. Après avoir tenu les rênes de l’entreprise pendant plus de trente ans, Philippe Stern (70 ans) vient de céder la présidence du conseil d’administration à son fils Thierry (39 ans), représentant désormais la quatrième génération de la famille aux commandes de la célèbre manufacture depuis 1932. Malgré le ralentissement observé sur les marchés horlogers, Patek Philippe, qui emploie quelque 1300 personnes, n’abandonne pas pour autant ses projets d’extension. La société construit actuellement un nouveau site industriel aux portes de La Chaux-de-Fonds.
Ernest Schneider
Berne, Horlogerie
600 à 700 millions
(-200 millions)
Pour Breitling, société horlogère rachetée en 1979 par Ernest Schneider, aujourd’hui dirigée par son fils Théodore, le millésime 2009 restera comme une date importante de son histoire. Outre le fait que la société souffre de l’effondrement du marché américain – où Breitling occupait une place de choix – la marque a en effet présenté ce printemps son propre mouvement chronographe entièrement développé à l’interne: le B01, un travail de longue haleine qui a débuté en 2004. Pour la société installée à Granges (SO), il s’agit là d’un grand pas vers le statut de manufacture. D’autant que les exigences étaient des plus rigoureuses en termes d’industrialisation pour une société qui produit plus de 200 000 pièces par an, toutes certifiées chronomètres COSC. Son calibre B01 ne fait pas exception à la règle.
Família Audemars
Vaud, Horlogerie
500 à 600 millions
(-400 millions)
Les déboires judiciaires d’Alinghi ne doivent pas faire regretter à Audemars Piguet d’avoir quitté le bateau. Et c’est au Bolchoï que la manufacture du Brassus entend désormais briller. Dernière maison horlogère historique encore aux mains des familles fondatrices, la marque veut renforcer ses collections classiques et féminines pour contrebalancer l’omniprésence de sa gamme sportive Royal Oak. Audemars Piguet a inauguré cette année sa nouvelle manufacture des Forges au Brassus d’un coût de 35 millions , le premier bâtiment industriel de Suisse à se voir décerner le label Minergie- Eco. De quoi aider à passer le cap difficile de 2009.
Família Bottinelli
Valais, Finance, horlogerie
300 à 400 millions
(nouveau)
Après une carrière entièrement consacrée à la finance en tant que banquier d’affaires (Warburg Paribas Becker, Schroder Securities et Quaker Securities), Pierangelo Bottinelli est aujourd’hui consultant et administrateur de plusieurs sociétés dont, notamment, Audemars Piguet Holding en tant que vice-président et actionnaire. Il préside également Symphony Capital Partners à Singapour ainsi que Lansdowne Partners à Londres qui annonce 15 milliards de dollars sous gestion. Son fils Oliviero est responsable Asie d’Audemars Piguet tandis que le deuxième fils, Sébastien, est aussi actif dans l’horlogerie comme actionnaire de Volna.
Carlo Crocco
Tessin, Horlogerie
300 à 400 millions
(stable)
Carlo Crocco, 67 ans, avait baptisé sa propre manufacture horlogère MDM Fabrication en émigrant d’Italie du Nord à Nyon (VD) dans les années 1970. Par la suite, l’héritier de la dynastie horlogère et joaillière Binda, originaire de Milan, a toujours surpris par ses créations originales, notamment avec la marque Hublot. Le boom viendra en 2004, avec le génie du marketing Jean-Claude Biver et le best-seller Big Bang. Mais la marque est vendue à LVMH et le label MDM se réduit à la vraie passion de Carlo Crocco, devenu bourgeois de Lugano: la fondation «Main dans la main» qui s’occupe depuis quinze ans des plus pauvres, particulièrement en Inde.
Rolf Schnyder
Neuchâtel, Horlogerie
200 à 300 millions
(-100 millions)
Lors de la première édition asiatique du Grand Prix de l’horlogerie de Genève, le jury a décerné son «Lifetime Achievement Award» à Rolf Schnyder, propriétaire de la manufacture horlogère Ulysse Nardin. Une récompense qui ne doit rien au hasard. Lorsqu’il a racheté la marque en 1983, la société était au bord du gouffre et comptait… deux collaborateurs. Quelque vingt ans plus tard, Ulysse Nardin occupe 280 personnes, dispose de deux sites de production (Le Locle et La Chaux-de-Fonds) et fait clairement partie des marques de haute horlogerie les plus innovantes. Si, l’an dernier, Ulysse Nardin a manqué de très peu le seuil des 200 millions de chiffres d’affaires avec 23 000 pièces vendues, l’objectif des 40 000 montres reste posé, d’autant que les capacités industrielles sont déjà formatées et que les investissements en R&D (8 millions par an) ne sont pas remis en question.
Jean-Claude Biver
Vaud, Horlogerie
100 à 200 millions
(stable)
Jean-Claude Biver est un homme de défi. Cet entrepreneur charismatique est à la base du renouveau de Blancpain, revendu à Swatch Group en 1992, de la relance d’Omega, qui entend concurrencer Rolex, et de l’expansion de Hublot depuis 2004. Qui connaissait cette marque il y a encore cinq ans? Pratiquement personne. Qui ignore son existence aujourd’hui? Pratiquement personne… Cette percée sur les marchés horlogers a été suffisamment forte pour que LVMH s’intéresse à l’entreprise et s’empare de la maison pour quelque 500 millions. Comme Jean-Claude Biver en possédait 20%, le calcul est vite fait. Dotée d’une usine flambant neuve à Nyon, Hublot, toujours conduite par ce Luxembourgeois d’origine, n’a pas fini de faire parler d’elle.
Famille deWitt
Genève, Horlogerie,
Foire de Genève, médias
100 à 200 millions
(-100 millions)
Période turbulente pour le couple deWitt. A la tête de la Foire de Genève, la comtesse Viviane Jutheau deWitt s’est attiré les foudres du gouvernement cantonal pour avoir annulé l’édition 2009 en raison «de la conjoncture et de la grippe A». Autre contrariété, cette ancienne commissaire priseur à Paris a licencié une dizaine de collaborateurs de Radio-Cité. Licenciements aussi du côté de la maison horlogère DeWitt fondée en 2003 par Jérôme deWitt.
Luigi Macaluso
Neuchâtel, Horlogerie
100 à 200 millions
(-100 millions)
En début d’année, Girard-Perregaux licenciait environ 10% de son personnel pour raison de baisses de commandes. La maison, autour de laquelle s’est formé le groupe Sowind depuis 1992, n’en dispose pas moins de produits d’exception comme son fameux Tourbillon sous trois points d’or aux cent vingt-cinq ans d’existence. Cet ancrage dans le passé n’empêche pas la manufacture de poursuivre sur la voie de la recherche et du développement, notamment dans les applications du siliciumpour son «échappement constant» révolutionnaire. Sowind, au chiffre d’affaires de quelque 150 millions de francs, appartient à Luigi Macaluso et à 23%au groupe français PPR.
Franck Muller
Genève, Horlogerie
100 à 200 millions
(stable)
Franck Muller, cofondateur en 1992, avec Vartan Sirmakes, de la marque éponyme, a pendant de nombreuses années été considéré comme «le» petit génie de l’horlogerie helvétique. Las, en 2003, une querelle d’actionnaire fait chanceler l’entreprise sur ses bases, querelle se soldant par le retrait de Franck Muller, par ailleurs toujours actionnaire du groupe. Depuis, l’horloger n’est plus guère actif au sein de la société, qui traverse la phase la plus difficile de son histoire.
Vartan Sirmakes
Genève, Horlogerie
100 à 200 millions
(stable)
Les nuages s’accumulent sur le groupe Franck Muller que Vartan Sirmakes dirige seul depuis le différend l’ayant opposé en 2003 à l’horloger éponyme, cofondateur de la marque en 1992. Après les deux vagues de licenciements massifs intervenues en cours d’année qui ont amputé des deux tiers les effectifs du groupe totalisant 1000 personnes à fin 2008, c’est au tour des directeurs de marques – neuf en portefeuille – de prendre le large. Après Martin Braun, fondateur de sa propre maison rachetée en 2007, c’est Rodolphe Cattin, designer dont la marque Rodolphe est reprise en 2005, qui a claqué la porte. Sans parler des projets de développement industriel (Jura, Fribourg, Genève) mis en veilleuse et des problèmes d’arriérés fiscaux.
Raymond Weil
Genève, Horlogerie
100 à 200 millions
(stable)
La société familiale Raymond Weil brandit son indépendance comme un flambeau et insiste sur la réactivité qu’elle lui procure, indispensable pour imposer son style sur un segment horloger moyen de gamme des plus disputés. Cette rapidité d’adaptation a ainsi poussé la société à reprendre en direct la gestion du marché américain sur lequel elle est fortement exposée. La maison, fondée par Raymond Weil et aujourd’hui dirigée par son beaufils Olivier Bernheim, qui associe ses fils Elie et Pierre à la conduite des affaires.
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