Même si nous nous retenons de céder à cet « affreux désir philosophique », l’honnêteté nous force à faire ce constat : nous méditons sur le temps sans jamais trop savoir ce à quoi nous avons affaire : si nous en faisons une variable mathématique (le fameux paramètre t), s’agit-il d’une entité purement physique, indépendante de nous ? Si nous en manquons, s’agit-il d’une substance ? Si nous y pensons, s’agit-il d’un concept ? S’il nous emporte, d’un fluide ? S’il est relatif, d’une illusion ?
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