sábado, 7 de agosto de 2010

As 10 + 20 personalidades mais influentes da relojoaria

Uma lista de Business Montres & Joaillerie, do nosso amigo Grégory Pons, com aquelas que considera serem as dez figuras principais do actual sector relojoeiro mundial; mais aqueles que são, segundo Greg, os 20 personagens com que há que contar para o futuro.

Estação Cronográfica está, em termos gerais, de acordo. Apenas incluiria nas personagens actuais Shinji Hattori, Presidente e CEO da Seiko, uma verdadeira manufactura, com uma quota de mercado mundial não despiciente e avanços tecnológicos marcantes, como a tecnologia híbrida (mecânica, com oscilador de quartzo) Springdrive; e Jerôme Lambert, CEO da Jaeger-LeCoultre (Richemont Group), que tem sabido manter a Grande Maison na primeira linha da inovação tecnológica, sem perder a alma da Alta Relojoaria.

Eis as escolhas BM&J:

1)
••• AUREL BACS (CHRISTIE’S)
Le wonder boy des enchères est fier d’avoir décroché cette année son premier « record du monde » (récitBusiness Montres du 11 mai), mais on peut lui en prédire d’autres pour les années à venir : à lui seul, il totalise plus d’enchères que ses trois principaux concurrents réunis. C’est désormais lui qui aimante la passion des collectionneurs, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs. C’est donc avec lui qu’il faut compter pour faire ou défaire la réputation d’une marque sous le marteau...

2)
••• JEAN-CHRISTOPHE BABIN (TAG HEUER)
Il promène à travers le monde sa grande silhouette (sportive) et ses lunettes design (collection TAG Heuer) avec une compétence professionnelle qui épate tout le monde. Parcours sans faute majeure [à un détail nippon près] depuis dix ans : ça n’est pas si fréquent ! S’il avait bien anticipé la crise, il a vu sa marque plus durement frappée que d’autres, mais il a su, en bon régatier, « étaler » avant de retrouver des vents (et des ventes) plus favorables. Sa sortie de crise impressionne. Volontiers charismatique, il a l’âge idéal pour être écouté de la vieille garde tout en étant respecté par la nouvelle génération : c’est un atout majeur pour un marketing native qui n’a rien perdu de sa fraîcheur d’âme et qui ne devrait pas forcément se contenter toute sa vie du pilotage de TAG Heuer...

3)
••• JEAN-CLAUDE BIVER (HUBLOT)
Le réseau Biver est une toile lancée aussi bien sur l’industrie des montres (marques, fournisseurs, médias) que sur l’établissement suisse (économie, politique, culture) et sur les élites internationales (sportifs, comédiens, célébrités). Tout au long de l’année, l’horlo-évangéliste Jean-Claude Biver parcourt infatigablement cette toile pour l’animer, la renforcer et l’améliorer. Il est toujours partout, généralement avant les autres. On l’écoute d’autant plus que les micros lui sont toujours ouverts, de même que son téléphone ou son adresse e-mail. Même s’il n’a pas entre les mains l’arme industrielle de son ancien patron, Jean-Claude Biver est en train de s’imposer comme le porte-parole international de la montre suisse, dans le rôle de que tenait auparavant Nicolas Hayek...

4)
••• MAX BUSSER (MB&F)
Il a eu beau barder sa marque d’initiales absconses pour les non-initiés, rien n’y fait : ses « machines horlogères » sont des Max Busser, et non des MB&F. Il faut dire que peu de créateurs de marques mouillent à ce point leur chemise : on le voit labourer le terrain et semer la bonne parole dans le monde entier au moins deux semaines par mois. Trend-setter devenu jet-setter par obligation professionnelle, il s’est acquis en quelques années une autorité incontestée qui dépasse largement les cercles de la jeune horlogerie conceptuelle : même ceux qui le jalousent n’osent plus en dire du mal ! Il pratique la provocation esthétique avec circonspection et la manipulation médiatique avec tact : tirée au cordeau et précise au millimètre, la gestion de son image personnelle se confond aujourd'hui avec le destin de la nouvelle génération dont il est désormais le sémaphore international...

5)
••• FRANCO COLOGNI (FONDATION DE LA HAUTE HORLOGERIE)
Blanchi sous le harnois, ce pilier de l’horlogerie de luxe a tout vu, tout connu et tout vaincu, ou presque : on ne décline pas ses invitations et on s’incline devant sa personnalité. Il a conçu sa Fondation comme une centrale d’énergie au service de la grande tradition des belles montres, ce qui tient de l’apostolat dans une horlogerie de luxe polarisée par les querelles d’égos et les stratégies très « politiques » des plus ambitieux. Le dernier grand pater familias de l’horlogerie est aujourd’hui le proconsul débonnaire (mais autoritaire) d’une Fondation dont il a su faire un espace déminé et relativement serein, en dépit des bouderies de quelques marques mues par d’obscures jalousies marchandes ou territoriales. Le respect qu’il inspire tient aujourd’hui du réflexe non conditionné...

6)
••• NICK HAYEK JUNIOR (SWATCH GROUP)
Le successeur de son père n’a pas hérité de son charisme, mais il a su forcer la considération de ses pairs et de ses concurrents par son pilotage bien maîtrisé du premier groupe mondial d’horlogerie. Redouté pour son franc-parler, il a les moyens de ses ambitions – qui restent encore un peu nébuleuses en termes de stratégie globale et de réalisation personnelle. Peu importe à ce non-conformiste d’âme et d’esprit, volontiers provocateur, dont chaque geste et chaque inflexion verbale est analysée, décodée et soupesée par une piétaille horlogère sur laquelle il a presque droit de vie et de mort. Le tout pour lui est maintenant de ne pas tomber du côté obscur de la Force...

7)
••• RICHARD MILLE (RICHARD MILLE)
Saint Richard, priez pour nous ! Leader (sans le vouloir) de la nouvelle génération tout en ayant pu s’imposer comme la plus jeune des grandes et vieilles marques, le succès ne l’a pas changé : il a gardé une candeur qui le pousse à multiplier les insolences, dans sa communication comme dans ses collections. Non content d’avoir posé les standards esthétiques et techniques de la montre aux débuts du XXIe siècle, il veut à présent en faire les canons d’un néo-classicisme fatal pour les timorés. Les jeunes créateurs ne jurent (ne rêvent) plus que par lui et boivent ses propos comme parole d’Evangile. Pour ses concurrents (mais néanmoins amis, comme il se doit), a vie a cessé d’être un long fleuve tranquille : ils se demandent chaque jour ce qu’il va encore bien pouvoir inventer pour démoder un peu plus l’horlogerie d’hier et ses petits bonheurs qui tournaient en rond...

8)
••• LAURENT PICCIOTTO (CHRONOPASSION PARIS)
Guitariste et biker à ses heures, le « petit Prince » de la haute horlogerie promène son sourire désinvolte de marque de niche en concept watch d’exception : sa vitrine vaut brevet d’honorabilité dans l’univers des manufactures ultra-exclusives, qui savent que son portefeuille de clients est un des meilleurs au monde. Du coup, on sollicite son avis avant tout lancement et il arrive même à ce néo-dandy de se passionner pour une horlogerie féminine (Van Cleef & Arpels) où on ne l’imaginait pas crédible à ce point. Sa tanière suburbaine est un rendez-vous très prisé pour les acteurs comme pour les amateurs de la haute horlogerie alternative

9)
••• PHILIPPE STERN (PATEK PHILIPPE)
Quoiqu’officiellement retiré des affaires, il a tellement incarné sa manufacture qu’il a fini par lui imprimer sa marque, un style personnel fait d’une certaine distance par rapport à la pression des événements et du souci permanent de rester classique sans cesser d’évoluer. Plus juge de paix que procureur, Philippe Stern est un « sage » qui reste toujours très consulté sur la conduite générale des affaires horlogères : chez lui, le poids des mots est ici équivalent au choc des zéros quand ses montres sont disputées aux enchères par des collectionneurs avides...

10)
••• GABRIEL TORTELLA (TRIBUNE DES ARTS)
Impossible de s’y tromper : si quelqu’un évoque « Notre ami Gabriel » dans le milieu horloger, il s’agit forcémentde Gabriel Tortella ! Les uns le prennent pour Tartuffe, les autres pour Scapin, alors qu’il est le magnifique Arlequin de notre théâtre horloger (Business Montres du 16 décembre dernier). Les années passent [trente ans, déjà !] et, même si le héros est fatigué, le « système Tortella » reste toujours aussi efficace pour gérer la diplomatie secrète, les intrigues et les influences de notre planète horlogère...


••• LES FUTURS INFLUENCEURS ET LES ESPOIRS DES DIX PROCHAINES ANNÉES
Sans avoir aujourd’hui le statut recherché de vrais « influenceurs », ils n’en exercent pas moins une certaine influence sur leurs pairs ou sur les différents acteurs de l’industrie. Liste non exhaustive, provisoire et forcément révisable de ces futurs créateurs d’opinion...

1)
••• Yvan Arpa (Artya et Black Belt) : il est mal vu d’en dire du bien en public, mais de s’extasier en privé sur ses fulgurances marketing et sa maîtrise de la provocation horlogère. Un conseil : ne le perdez jamais de vue, il va très vite !

2)
••• Olivier Audemars (Audemars Piguet) : ses capacités intellectuelles excèdent largement celles de la plupart des autres actionnaires de son groupe, et c’est peut-être la seule explication de l’ostracisme dont il est victime. Son avis n’en est pas moins pertinent et référent auprès des décideurs de sa génération...

3)
••• Mathias Buttet (Confrérie horlogère) : l’ex-manager malheureux de BNB s’est replié chez Hublot avec sa Confrérie horlogère (la collection « capsule » de Jean-Claude Biver) et on peut parier qu’il est loin d’avoir oublié tous les concepts dont il rêvait du temps de BNB. Promesses de bonheur horloger en vue...

4)
••• Jean-Frédéric Dufour (Zenith) : son parcours sans fautes (après une prise de commandement en situation d’urgence) prouve qu’il a du sang-froid et surtout une vraie vision de ce que pourrait être une manufacture de nouvelle haute horlogerie. En plus, il a renoué avec le profit, donc plus rien ne lui est interdit...

5)
••• Manuel Emch (RJ-Romain Jerome) : il a démontré sa maturité en sautant rapidement – et sans chute d’intensité créative – de Jaquet Droz à RJ-Romain Jerome, où il s’est libéré des contraintes « diplomatiques » qui l’étouffaient. On le sent prêt à de nouvelles aventures esthétiques et culturelles, au service d’une vision ludique et décalée de l’horlogerie contemporaine...

6)
••• Marc Hayek (pôle luxe du Swatch Group) : plusieurs casquettes professionnelles pour une seule tête (Blancpain, Breguet, Jaquet Droz, Glashütte Original, Léon Hatot) qui sait apparemment combiner épicurisme et compétition automobile. On le dit sur orbite pour de plus hautes responsabilités au sein du Swatch Group, où son poids d’héritier présomptif de Nicolas Hayek lui vaut déjà quelques amitiés purement « désintéressées »...

7)
••• Pierre Jacques (Les Ambassadeurs Genève) : hasard ou fatalité conjoncturelle, jamais Les Ambassadeurs n’avaient connu un tel succès commercial que depuis que Pierre Jacques a imposé son management tout en rondeurs. A ce poids spécifique déjà conséquent, s’ajoute le pilotage discret du Grand Prix d’Horlogerie de Genève...

8)
••• Patrick Jaton (Timelab) : de son habileté manœuvrière dépendent aujourd’hui tant le Poinçon de Genève que le COSC, dont il pilote les futures nouvelles procédures. Parviendra-t-il à relancer la machine sur de nouvelles bases ? L’horlogerie genevoise retient son souffle...

9)
••• François-Paul Journe (FP Journe) : avec les années, vient la sérénité. Reconnu comme un des horlogers les plus prometteurs de la fin du XXe siècle, François-Paul Journe est en passe de devenir un « classique » – ce qui donne du poids à son discours horloger et de l’influence à ses jugements...

10)
••• Frank Low (LuxuryConcept) : le pari de créer un pôle malaisien de haute horlogerie est risqué, mais le rachat de Bédat & Co et le déploiement en cours dans toute l’Asie (voir notamment la joint-venture avec Hautlence) crédibilisent une ambition qui n’est pas mince et qui a les moyens de sa réalisation...

11)
••• Georges Léger (Timeless) à peu près inconnu hors d’un cercle professionnel restreint, il n’en dispose pas moins d’une force de frappe industrielle autonome qui offre une alternative crédible (et de plus en plus reconnue) pour les marques indépendantes...

12)
••• Fabienne Lupo (SIJHH) : la « patronne » du Salon international de la haute horlogerie voit loin et rêve grand pour la grand-messe des montres de luxe dont elle voit les limites aussi bien que le potentiel s’il était possible d’y transfuser un peu de sang neuf...

13)
••• Vincent Perriard (TechnoMarine) : même quand il se met en veilleuse, il arrive tout de même à faire parler de lui. C’est un trublion-né, un empêcheur de penser en rond et un formidable questionneur de certitudes : ne le cherchez pas ici, il est déjà ailleurs...

14)
••• Stanislas de Quercize (Van Cleef & Arpels) : la forme et le fond, le fer et le velours dans le même gant, l’intelligence et la culture, le respect de l’humain et la vision managériale, c’est beaucoup pour un seul homme, ça commence à se remarquer et c’est pour cela qu’il ira loin...

15)
••• Sylvie Ritter (Baselworld) : tout va se jouer en 2013 avec la réouverture de la nouvelle halle et donc la nouvelle architecture logique d’un salon aujourd’hui placé à la croisée des chemins...

16)
••• Jean-François Ruchonnet (Cabestan) : il a réussi le couplage avec Ferrari (au nez et à la barbe de marques autrement plus puissante), avant d’arrimer Sébastien Loeb à Marvin et de lancer un jumelage créatif avec TechnoMarine. C’est une boîte à idées et une mitrailleuse à concepts...

17)
••• Thierry Stern (Patek Philippe) : ayant reçu le flambeau des mains de son père, Philippe, il est loin d’avoir déjà donné toute la mesure de ses talents. Son ambition est tendu vers un seul objectif : permettre à sa manufacture familiale d’être et de durer dans les remous du XXIe siècle horloger...

18)
••• Mike Tay (The Hour Glass) : l’héritier du groupe singapourien apprend de sa passion pour le cyclisme l’art de ménager ses efforts et d’en garder « sous la socquette » pour négocier les cols sur la bonne dent. Il reste la grande référence de la néo-hologerie en Asie...

19)
••• Tay Liam Wee (Sincere) : le nouveau CEO du nouveau Sincere rêve grand et va très vite pour s’imposer définitivement en acteur incontournable de la montre de luxe en Asie. Son alliance stratégique avec le groupe Franck Muller promet beaucoup et son intelligence tactique (marquée par une alliance asiatique avec un fonds d’investissement de LVMH) peut emporter la décision...

20)
••• Guillaume Têtu (Hautlence) : en parvenant à relancer (sur le fil du rasoir) la machine Hautlence, il s’est acquis la sympathie de nombreux jeunes créateurs et on sent rayonner autour de lui un réseau créatif encore informel, mais potentiellement puissant...

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