quinta-feira, 22 de abril de 2010

E-Comércio: a revolução ainda não é para já

Como Estação Cronográfica tinha assinalado aqui, era grande a expectativa sobre a decisão da União Europeia em liberalizar por completo o comércio online no sector do luxo, através de retalhistas que poderiam passar a ceder os seus produtos a terceiros, plataformas de venda na Internet. Na foto, Joaquin Almunia, vice-Presidente da Comissão Europeia, com o pelouro da Concorrência.

Os grandes grupos do luxo protestaram e parece que a pressão sortiu efeito. Os retalhistas continuam sem poder ceder a terceiros os produtos que têm à venda, sem autorização das marcas produtoras.

Abc Luxe analisa assim a situação:

La commission européenne a décidé mardi 20 avril, de maintenir la règle selon laquelle un producteur peut choisir la manière dont ses produits sont distribués, que ce soit dans des points de vente physiques, ou en ligne.

"Le principe de base reste inchangé : les entreprises sont libres d'opter pour le mode de distribution de leur choix, sous réserve que leurs accords n'incluent pas de restrictions en matière de fixation des prix ou d'autres restrictions caractérisées et que, ni le producteur, ni le distributeur, ne dispose d'une part de marché supérieure à 30%", a annoncé l'exécutif communautaire dans un communiqué.

Les "pure player" du commerce en ligne comme Amazon Europe, Price Minister, eBay France, 3 Suisses International, Rue du commerce et Pixmania, s'opposaient quant à eux à la mesure et disaient craindre que des fabricants de produits grand public s'en inspirent pour leur imposer de nouvelles conditions.

Ils ont obtenu plusieurs concessions mardi de la part de la Commission européenne qui a prévenu qu'elle serait "particulièrement attentive" à certains marchés concentrés auxquels ils pourraient ne pas avoir accès.

"Les distributeurs agréés sont libres de vendre sur Internet sans se voir imposer de limite touchant aux quantités et au lieu d'établissement des consommateurs ou de restrictions en matière de prix".

Cette décision européenne devrait satisfaire les grands noms du luxe comme LVMH, Gucci groupe PPR, Richemont ou Hermès, qui souhaitent pouvoir contrôler leur image de marque.

Le règlement actuel était vieux de dix ans et les nouvelles règles entreront en vigueur en juin pour une durée de 12 ans, à l'issue d'une période de transition d'un an. Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, s'est félicité de l'adoption de ce nouveau règlement qui, a-t-il dit, permettra de concilier la compétitivité de l'économie de l'Union européenne et le bien-être de ses consommateurs.

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